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Une crise, trois réunions


Une crise, trois réunions
L'Algérie qui a appelé le 27 juin dernier, à Malabo, en marge du 23e sommet de l'Union africaine, les pays voisins de la Libye à former un groupe et prendre le relais de la diplomatie occidentale qui a montré ses limites, sera représentée par Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. Lors de cette réunion, la cinquième du genre, les six ministres « procéderont à une évaluation des efforts en cours visant à réunir les conditions d'un dialogue entre les parties libyennes, à l'exclusion des groupes terroristes reconnus en tant que tels, afin de promouvoir une solution politique qui préserve l'intégrité, l'unité territoriale et la stabilité du pays ». Fin octobre, Khartoum a proposé aux principaux acteurs de cette rise de se réunir. Pour l'heure, elle n'a reçu qu'une seule réponse : celle du gouvernement dirigé par Abdallah al-Theni qui a applaudi l'initiative. Mohamed al-Dair, son ministre des Affaires étrangères qui a exprimé récemment son souhait de voir la rencontre de Khartoum déboucher sur « un accord sur un cadre politique qui favorise un règlement politique à la crise libyenne » espère voir la réunion d'aujourd'hui aboutir à « une entente entre les pays participants sur des bases précises à même d'éviter les désaccords qui ne servent ni l'intérêt national de la Libye ni la question libyenne ». Autre v?u du ministre libyen : recevoir un appui à l'armée de son pays qui combat le terrorisme et autres groupes armés et milices qui agissent en dehors de toute légalité. A Addis-Abeba, le groupe international de contact pour la Libye a tenu hier sa première réunion en présence d'Abdelhamid Senouci Bereksi, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. Initiative de la Commission de l'Union africaine, cette réunion a été convoquée pour voir comment « accompagner les efforts de paix et ceux tendant à la construction de la Libye ». Lors des travaux, les participants ont procédé à un examen de la situation actuelle en Libye, les efforts régionaux et internationaux en cours, ainsi qu'un échange de vues sur cette initiative de la Commission de l'Union Africaine. L'Onu veut elle aussi mettre un terme au chaos et à l'anarchie qui règnent dans ce pays. « Après consultation avec les parties libyennes, l'Unsmil appelle à un nouveau round de dialogue politique mardi prochain », indique sa mission dans un communiqué qu'elle a rendu public hier. Quand ' Où ' L'ONU ne le dit pas. Tout comme elle ne donne aucune indication sur l'identité des participants. « Une annonce détaillée sera faite dans les prochains jours », indique la mission onusienne qui a tenu le 29 septembre, à Ghadamès, une réunion entre des membres rivaux du Parlement élu en juin dernier. Bernardino Leon, le chef l'Unsmil qui a multiplié les contacts avec les acteurs libyens réussira-t-il cette fois à dégager avec eux un consensus sur la tenue d'un dialogue global et la remise sur les rails du processus de transition politique '


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