Algérie

Une coopérative pour gérer les retenues collinaires


La CASSID (coopérative agricole de services spécialisés en irrigation et drainage) vient de prendre en charge la gestion et l'entretien des retenues collinaires que compte la wilaya de Constantine.

Suivant un cahier des charges spécifique à ce genre d'activité et sur arrêté de la wilaya la CASSID, dans un premier temps, va se pencher sur les problèmes d'entretien qui constituent une tâche ardue, rendue plus compliquée à la moindre averse quand on sait que ces ouvrages sont, en majeure partie, façonnés en argile, un matériau que l'on dit très vulnérable.

Ces ouvrages, dont le coût par retenue oscille entre 6 et 10 milliards de centimes, demeurent indispensables à l'agriculture. Sur les 18 retenues que devrait compter la wilaya dans quelque temps, 11 seront fonctionnelles, 5 en voie d'achèvement (fin 2009) et 2 feront, prochainement, l'objet d'études de faisabilité.

En charge de ce volet, M. Haichour Mostefa, chef du service de l'hydraulique agricole, estime que des APC ont jusque-là connu certains privilèges en bénéficiant du plus grand nombre de retenues. C'est le cas de la région d'El-Khroub, de Aïn Abid et de Benbadis qui comptent 10 retenues sur les 11 fonctionnelles (une seule est localisée à Ibn-Ziad). Sur le plan des chiffres, les 11 retenues devraient irriguer une superficie globale de 552 ha, pour une capacité de 4,875 millions de m3.

Pour ce qui est des 5 ouvrages en voie d'achèvement, ils sont situés à Aïn Smara (Boutaleb, El-Baroud, Eddhab) El-Khroub (Oued Rekham) et enfin Zighoud Youssef (Ayoun Remel).

Une fois mis en service ces ouvrages seront d'un apport considérable pour l'agriculture à travers tout le flanc ouest de la wilaya. Mais ce qui préoccupe les responsables locaux de la direction de l'Hydraulique à Constantine, c'est le fait de donner à chaque commune les mêmes chances de réussite. Si, Aïn Smara et Didouche Mourad, souligne M. Haichour, bénéficient de 559.000 m3 d'eau pour une superficie de 118 ha, il n'y pas de raison pour que les communes de Boudjeriou (ex-Aïn Kerma) ou celle de Béni-H'midène ne fassent pas partie des nouveaux bénéficiaires de retenues collinaires.

La construction et la mise en service de ces ouvrages pourront, dans 4 ou 5 ans, donner aux agriculteurs de ces deux pôles dits déshérités, les mêmes chances de réussite que leurs collègues d'El-Khroub ou de Benbadis.




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