Algérie

Une construction abandonnée suscite l'inquiétude à Jijel



Une construction abandonnée suscite l'inquiétude à Jijel
Après un répit de quelques années, la situation qui prévalait dans la construction abandonnée située au coin des rues Larbi Ben Mhidi et Aïssat Idir, au centre-ville de Jijel, semble se réinstaller au grand regret des riverains qui en subissent les désagréments de jour comme de nuit.Cette fois-ci, les choses sont plus graves puisque depuis l'extension du lycée Derra Mohamed Sadek, sa nouvelle entrée fait face à cette construction abandonnée depuis une trentaine d'années. Parfois, durant la journée, la sortie en masse des lycéens fait penser que cette bâtisse de béton et de brique fait office de cour de récréation.Parfois des pierres qui viennent se fracasser dans la rue, sur quelque toiture du voisinage ou dans la cour d'une maison riveraine. Si durant la journée, les lieux ne reçoivent que des lycéens qui y trouvent un lieu de défoulement entre les cours, le soir et la nuit, la bâtisse est investie par des personnes qui y font soit leur gîte, leur planque à kif ou carrément un lieu de débauche.Des riverains, qui nous ont contactés, soutiennent que la situation devient des plus insoutenables et les rixes avec ces visiteurs de la nuit sont de plus en plus fréquentes. Les tapages nocturnes reprennent aussi peu à peu et le voisinage craint que se réinstallent dans le coin les dealers et les prostituées d'antan.Cette construction, initiée par les services de la wilaya il y a près de 30 ans avait été abandonnée, avant d'être cédée à un privé. Tout le monde s'accorde à dire que le cahier des charges de cette transaction ne prévoyait nullement un tel abandon, avec tous les désagréments qui en découlent. Depuis, les choses n'ont pas du tout changé. Il y a quelques années, suite aux pétitions et écrits dans la presse, le propriétaire avait fermé tous les accès en érigeant des murs en maçonnerie. Cette action avait permis un retour au calme, atténuant la pression qui allait crescendo.Mais depuis quelques mois, après le lancement de travaux censés redonner vie à cette bâtisse, unanimement salués dans le quartier, le chantier a plié bagage une fois encore, laissant les accès ouverts désormais à tous les vents. «Les pouvoirs publics ont le devoir de réagir et de mettre un terme à cette situation qui représente désormais un danger tant pour nous que pour les lycéens qui s'aventurent dans ces lieux maussades», soutiennent les riverains.


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