Algérie

Une Conférence nationale de concertation



Hakim Belahcel (au centre) premier secrétaire du FFS«Elle servira d'assise et de rampe de lancement à un vrai pacte politique consensuel...»
Très présent sur la scène politique depuis ces derniers mois, le FFS est revenu encore hier avec une nouvelle proposition de sortie d crise. Dans un communiqué signé par son premier secrétaire, Hakim Belahcel, le plus vieux parti d'opposition suggère en effet, la tenue «d'une conférence nationale de concertation et de dialogue» regroupant les forces vives du changement démocratique dans des délais raisonnables. «Cette rencontre servira, d'assise et de rampe de lancement à un vrai pacte politique consensuel qui définira par la suite les contours du processus de transition démocratique dans le pays», peut-on lire sur ce communiqué. A l'évidence, le FFS ne balance pas son initiative à qui veut la prendre, il explique tout le processus à suivre pour aboutir au résultat escompté.
«La première rencontre se tient sans préalables et sans conditions», estime-t-on. Le vieux parti d'opposition a déjà entamé, dans ce sens, «un programme de rencontres avec des personnalités nationales et associatives». Aujourd'hui, il considère qu' «il est urgent d'accélérer la cadence de ces rapprochements d'idées et de visions». «Devant cette situation de flottement politique généralisé et face à l'entêtement pesant du pouvoir, les vraies forces du changement doivent agir et être à la hauteur du contexte politique qui devient de plus en plus épineux», est-il souligné.
«L'heure est grave! Et l'initiative politique est à portée de main pourvu que les bonnes volontés s'affichent et les organisations politiques, sociales, syndicales et personnalités nationales indépendantes se décident enfin à prendre le train de l'Histoire dans le bon quai et dans le bon sens», est-il encore relevé. Ce parti a appelé aussi à «agir et travailler ensemble sans préjugés et sans calculs pour délivrer la révolution de la persécution du pouvoir despotique».
Le parti du défunt Hocine Aït Ahmed, indique également qu' «il adhère à toute initiative politique capable de s'inscrire dans un vrai processus démocratique de transition, protégé et garanti par l'institution militaire sans que celle-ci ne s'interfère dans ses tenants et aboutissants». «Notre parti constate avec beaucoup de satisfaction que l'opposition sous toutes ses formes, partis politiques, organisations sociales, syndicales et autres personnalités nationales, est en pleine effervescence», a-t-on soutenu. Pour le FFS «cette nouvelle dynamique ne peut être que salvatrice pour accompagner le peuple dans sa révolution pacifique contre l'ordre établi».
«La multiplication des initiatives politiques de sortie de crise traduit parfaitement la volonté de ces acteurs politiques et sociaux à contribuer efficacement et sincèrement à l'édification d'une «nouvelle République» qui prendra en charge les attentes et les aspirations légitimes du peuple algérien.
«Le FFS ne peut qu'être réceptif et attentif à l'évolution de ces propositions de sortie de crise émanant de l'opposition et affirme son entière disponibilité à les discuter et à les débattre dans un cadre approprié et favorable à l'émergence d'une issue consensuelle et adaptée à la crise multidimensionnelle qui mine l'avenir de pays», a-t-on appuyé. Ce parti a mis en avant depuis bientôt un mois une initiative de sortie de crise pour l'avènement de la «IIe République».
Par ailleurs, il est rappelé que «le peuple algérien entame son quatrième mois de sa formidable dynamique révolutionnaire, qui a drainé la quasi-totalité d'un peuple plus que jamais décidé et déterminé à imposer un changement radical du régime autoritaire algérien». Face à cette légendaire démonstration de force populaire, le pouvoir algérien a multiplié «ses manoeuvres et ses manigances dans l'unique espoir de mettre en échec cette déferlante citoyenne», précise-t-on.


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