Algérie

Une conférence à huis clos



Les représentants de la presse nationale se sont heurtés, hier, à un refus catégorique de la part des organisateurs de la première conférence algéro-française sur l'enseignement supérieur et la recherche, de les laisser couvrir l'événement.

Arrivés la matinée au Centre de recherche sur l'information scientifique et technique (CERIST) qui abritera l'événement durant trois journées, les journalistes ont été invités à rebrousser chemin.

 Ce refus, pour le moins surprenant, émane du ministère de l'Enseignement supérieur, avons-nous appris sur place.

 «Il faut voir avec le ministère», nous ont conseillé les chargées d'accueil du CERIST. Aucune explication ne nous a été fournie par les organisateurs sur cette décision d'empêcher les journalistes de prendre part à un événement qui ne sort vraiment pas de l'ordinaire.

 La conférence, la première du genre entre les deux pays, a vu le jour grâce à un travail effectué durant une année par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministère des Affaires étrangères et ce en partenariat avec le service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France à Alger ainsi que le ministère français des Affaires étrangères et européennes.

La conférence est programmée en deux phases. Les deux premières journées (17 et 18) sont consacrées à la rencontre des universités et établissements des deux pays qui «développent des partenariats académiques renforcés». La thématique portera sur les conditions du meilleur positionnement possible des établissements universitaires, algériens et français, sur le marché de l'appel d'offres international et multilatéral.

La seconde partie de la conférence sera consacrée dans son dernier jour, à savoir demain, à l'élaboration d'un bilan des actions engagées par les établissements universitaires des deux pays dans la perspective de partenariats futurs.

 «Ces trois journées s'inscrivent dans une perspective dynamique et fédératrice de renforcement de la coopération algéro-française dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche», indique un communiqué de l'ambassade de France à Alger. La même source fait état de la participation de 65 Français représentant des ministères, des universités et des centres de recherche.




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