Algérie

Une compagnie dans la tourmente



Une compagnie dans la tourmente
Un avion d'Air Algérie a touché le bout d'une aile d'un autre avion de la même compagnie au moment du stationnement sans faire heureusement de victime.Un avion d'Air Algérie a touché le bout d'une aile d'un autre avion de la même compagnie au moment du stationnement sans faire heureusement de victime.« Suite à un traçage trop rapproché du parking des aéronefs, les deux ATR 72 500 se sont frôlés légèrement. Au moment de stationner un des deux avions a touché le bout d'aile », a précisé Air Algérie dans un communiqué, repris par l'APS. Cet incident sans gravité n'a causé aucun dommage, selon un responsable de la compagnie contacté par l'APS, qui a assuré que « le trafic des passagers se déroule normalement ».Néanmoins dans un entretien accordé au site d'information TSA, l'expert en aéronautique, Mohamed Benzerroug, revient sur cet incident en précisant qu'« il ne devrait pas se produire, surtout au sol », ajoutant que « les avions y sont plus vulnérables qu'ils ne le sont en l'air avec des risques d'accidents graves. Il faut savoir qu'il y a eu des accidents de collision sur le sol avec des conséquences graves et mort d'hommes ». Pour cet expert la responsabilité de cet incident revient « au commandant de bord qui n'a pas effectué convenablement le roulage au pas.Donc, soit il a roulé rapidement, ou il n'a pas respecté la signalisation ou bien il n'a pas effectué convenablement la manoeuvre de stationnement ». Concernant la non-gravité de cet accident il précisera que la compagnie ne dira pas le contraire et cela pour « ne pas effrayer les voyageurs. En fait, au sol, le roulage sur le taxiway (les petits chemins empruntés par les avions pour rejoindre le parking ou, dans le sens inverse, la piste de décollage) doit se faire au pas ! Le commandant de bord doit suivre le tracé ».Mohamed Benzerroug conclura en affirmant que cette affaire aurait pu être plus grave car « les réservoirs de l'avion se trouvent sur ses ailes et au milieu. Un feu aurait pu être déclenché, l'avion aurait pu être endommagé avec tout ce que cela aurait pu engendrer comme retards et déprogrammations. Même si l'incident peut paraître banal, aux yeux de l'autorité de l'aviation civile et d'un point de vue technique et sécuritaire, il s'agit d'une infraction à la réglementation. L'incident révèle également une forme d'anarchie au sol. » La compagnie Air Algérie fait depuis quelques semaines la Une de l'actualité. Elle a ainsi fait le tour des incidents les plus dramatiques.Il est clair que cette compagnie connait les pires moments de son histoire. D'ailleurs parmi la série noire qu'a connue cette compagnie faut-il revenir sur la disparition le 10 août passé d'un jeune garçon. Âgé de 9 ans, voyageant seul à bord de la compagnie aérienne nationale, entre Ouagadougou et Toulouse, via Alger, il a disparu pendant 30 heures. Ses parents ne l'ont récupéré que le dimanche soir le 10 août, rapporte le quotidien régional français La Dépêche sur son site Internet. Le jeune Ethan, de retour de chez sa grand-mère installée à Ouagadougou, devait prendre l'avion seul, pour rejoindre ses parents à Toulouse Blagnac, dans le sud de la France.Cela a d'abord commencé avec un retard de 3 heures 30 du vol au départ de Ouagadougou. Mais le jeune garçon va rater sa correspondance à Alger et « disparait laissant ses parents morts de peur, sans aucune information de la part d'Air Algérie », selon la même source. Les parents alerteront l'ambassade de France à Ougadougou, qui ne parvient pas non plus à joindre Air Algérie. Au cours de leur longue attente, ils apprennent d'abord que leur enfant ne serait finalement jamais parti de Ouagadougou, avant que cette information soit démentie par la police de l'air.Les parents récupéreront finalement leur fils à Toulouse- Blagnac avec 30 heures de retard, le dimanche soir 10 août. « On est en colère contre la compagnie Air Algérie, qui ne nous a jamais donné la moindre information concernant notre fils. Celui-ci montre des signes de perturbation, il est agacé quand on lui parle de cette histoire », a déclaré la mère à La Dépêche.« Suite à un traçage trop rapproché du parking des aéronefs, les deux ATR 72 500 se sont frôlés légèrement. Au moment de stationner un des deux avions a touché le bout d'aile », a précisé Air Algérie dans un communiqué, repris par l'APS. Cet incident sans gravité n'a causé aucun dommage, selon un responsable de la compagnie contacté par l'APS, qui a assuré que « le trafic des passagers se déroule normalement ».Néanmoins dans un entretien accordé au site d'information TSA, l'expert en aéronautique, Mohamed Benzerroug, revient sur cet incident en précisant qu'« il ne devrait pas se produire, surtout au sol », ajoutant que « les avions y sont plus vulnérables qu'ils ne le sont en l'air avec des risques d'accidents graves. Il faut savoir qu'il y a eu des accidents de collision sur le sol avec des conséquences graves et mort d'hommes ». Pour cet expert la responsabilité de cet incident revient « au commandant de bord qui n'a pas effectué convenablement le roulage au pas.Donc, soit il a roulé rapidement, ou il n'a pas respecté la signalisation ou bien il n'a pas effectué convenablement la manoeuvre de stationnement ». Concernant la non-gravité de cet accident il précisera que la compagnie ne dira pas le contraire et cela pour « ne pas effrayer les voyageurs. En fait, au sol, le roulage sur le taxiway (les petits chemins empruntés par les avions pour rejoindre le parking ou, dans le sens inverse, la piste de décollage) doit se faire au pas ! Le commandant de bord doit suivre le tracé ».Mohamed Benzerroug conclura en affirmant que cette affaire aurait pu être plus grave car « les réservoirs de l'avion se trouvent sur ses ailes et au milieu. Un feu aurait pu être déclenché, l'avion aurait pu être endommagé avec tout ce que cela aurait pu engendrer comme retards et déprogrammations. Même si l'incident peut paraître banal, aux yeux de l'autorité de l'aviation civile et d'un point de vue technique et sécuritaire, il s'agit d'une infraction à la réglementation. L'incident révèle également une forme d'anarchie au sol. » La compagnie Air Algérie fait depuis quelques semaines la Une de l'actualité. Elle a ainsi fait le tour des incidents les plus dramatiques.Il est clair que cette compagnie connait les pires moments de son histoire. D'ailleurs parmi la série noire qu'a connue cette compagnie faut-il revenir sur la disparition le 10 août passé d'un jeune garçon. Âgé de 9 ans, voyageant seul à bord de la compagnie aérienne nationale, entre Ouagadougou et Toulouse, via Alger, il a disparu pendant 30 heures. Ses parents ne l'ont récupéré que le dimanche soir le 10 août, rapporte le quotidien régional français La Dépêche sur son site Internet. Le jeune Ethan, de retour de chez sa grand-mère installée à Ouagadougou, devait prendre l'avion seul, pour rejoindre ses parents à Toulouse Blagnac, dans le sud de la France.Cela a d'abord commencé avec un retard de 3 heures 30 du vol au départ de Ouagadougou. Mais le jeune garçon va rater sa correspondance à Alger et « disparait laissant ses parents morts de peur, sans aucune information de la part d'Air Algérie », selon la même source. Les parents alerteront l'ambassade de France à Ougadougou, qui ne parvient pas non plus à joindre Air Algérie. Au cours de leur longue attente, ils apprennent d'abord que leur enfant ne serait finalement jamais parti de Ouagadougou, avant que cette information soit démentie par la police de l'air.Les parents récupéreront finalement leur fils à Toulouse- Blagnac avec 30 heures de retard, le dimanche soir 10 août. « On est en colère contre la compagnie Air Algérie, qui ne nous a jamais donné la moindre information concernant notre fils. Celui-ci montre des signes de perturbation, il est agacé quand on lui parle de cette histoire », a déclaré la mère à La Dépêche.




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