Algérie

Une commission technique pour évaluer la situation: La campagne moisson-battage compromise par la sécheresse



Une opération d'évaluation des cultures céréalières a été lancée, a-t-on appris de la direction des services agricoles de la wilaya d'Oran. La commission technique composée de la direction des services agricoles, de la chambre d'agriculture, de la coopérative de céréales et légumineuses sèches et de la station régionale de protection des plantes a effectué sa première sortie sur le terrain pour évaluer de près les cultures céréalières. Les membres de la commission ont inspecté plusieurs exploitations agricoles dans les municipalités de Oued Tlélat, où ils ont examiné les champs de céréales, évalué les cultures et vérifié la qualité du sol. Les membres de la commission ont également évalué les conditions météorologiques, car les récoltes sont fortement influencées par les conditions climatiques notamment la sécheresse qui a frappé la région cette saison.Cette sortie a eu lieu dans le cadre de l'évaluation et de la surveillance des récoltes de cette saison, afin de garantir une bonne qualité et une quantité satisfaisante de céréales. En effet, l'agriculture fait face au manque de pluviométrie, particulièrement la céréaliculture dite pluviale implantée dans le nord du pays (type d'agriculture qui dépend des précipitations pour son irrigation). Les cultures sont compromises et les céréaliers appréhendent une mauvaise production et beaucoup de pertes. Ces derniers ne s'attendaient pas à cette situation. On pensait que durant les mois de mars et d'avril il y aura des pluies mais ce n'était pas le cas. Beaucoup de récoltes sont perdues, car ils n'ont pas suffisamment de retenues d'eau pour faire l'irrigation d'appoint. Les fellahs sont donc désemparés, subissant les contrecoups de la sécheresse. Les céréaliers sont les premières victimes de cette situation.
La mauvaise répartition des pluies dans le temps a affecté gravement les céréales. La production va connaitre cette année un grand recul. Faire face à la pénurie d'eau est le souci majeur de plusieurs services. Pour pallier cette pénurie et mieux gérer la ressource en eau, une politique de subvention aux techniques modernes d'irrigation, économes en eau, comme le goutte-à-goutte, a été mise en place par l'état. Au début de sa mise en ?uvre, en 2000, le taux de subvention atteignait 100% du coût total de l'investissement. Mais peu d'agriculteurs ont adhéré à cette politique. Selon un cadre de la direction de l'hydraulique, l'introduction de ce procédé d'irrigation recèle plusieurs avantages, essentiellement une économie d'eau et conséquemment une extension des superficies irriguées.
A l'utilisation rationnelle de l'eau, il convient d'ajouter celle des engrais lesquels sont directement chargés dans l'eau distribuée par le système goutte-à-goutte. Bien sûr, avec un tel procédé de micro-irrigation et de ferti-irrigation, il en résulte une économie en termes de main-d'?uvre nécessaire. Les bienfaits se résument en un accroissement des rendements et une diminution des maladies cryptogamiques qui ont besoin d'humidité et de chaleur.


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