Algérie

Une commission d'enquête diligentée par le wali



Prévue pour le mois de mars dernier, la livraison du projet portant réhabilitation de la route de l'Unité africaine dans sa partie reliant In Salah à In Guezzam, sur plus de 1 200 km n'est, semble-t-il, pas pour demain.Du moins, c'est l'impression donnée, ce samedi, par le wali de Tamanrasset, Mustapha Guerriche, qui a refusé de communiquer une nouvelle date de livraison vu le rythme des travaux lancés par les entreprises qui traînent en longueur.
Neuf mois après la date fixée par les autorités pour la remise en service des tronçons devant être réhabilités, il nous a été donné de constater qu'aucun changement, ou presque, n'a été apporté à la situation de dégradation dans laquelle se trouve la Transsaharienne, localement nommée "la route de la mort".
Les travaux de réhabilitation n'avancent pas, au grand dam des usagers, particulièrement des transporteurs de marchandises qui s'y aventurent quotidiennement au péril de leur vie.
Le projet qui traîne depuis des lustres ouvre ainsi une "autoroute" d'interrogations, auxquelles le chef de l'exécutif n'a toujours pas de réponses. Se voulant rassurant, il a, toutefois, fait savoir que "les entreprises engagées travaillent d'arrache-pied pour pouvoir livrer les tronçons à réhabiliter.
Les chantiers opèrent quotidiennement jusqu'à 21h. J'ai récemment dépêché une commission pour connaître les véritables causes de ce retard et s'enquérir de l'avancement des travaux, et surtout de la cadence de la réalisation. Un constat exhaustif m'a été ainsi dressé.
Je ne vais pas en rester là, puisque je suis de près le projet pour en finir définitivement avec ce dossier". Et d'enchaîner avec la même verve : " Aujourd'hui, je vais me contenter de dénombrer les cinq entreprises publiques engagées sans les citer nommément. Mais, elles (les entreprises, ndlr) ne bénéficieront plus de mon indulgence, puisqu'elles n'ont plus aucune excuse ni de justification. On dispose suffisamment d'argent pour la réalisation de l'ouvrage dans toutes ses étapes.
Les alibis d'ordre financier ne sont plus tolérés." Interrogé sur l'éventuelle date de réception du projet,M. Guerriche,comme pour éviter de reproduire les mêmes bévues que ses prédécesseurs, répond : "Depuis 4 ans, on n'avance que de fausses promesses. La mienne traduira plutôt mon engagement personnel pour que cette route soit enfin achevée."

RABAH KARECHE


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