Algérie

Une commission d'enquête dépêchée à Mostaganem


On vient de l'apprendre de source sûre qu'une commission d'enquête vient d'être dépêchée sur instruction du ministre de l'Agriculture à Mostaganem et ses environs pour évaluer avec précision l'état des lieux et quantifier les pertes.Il fallait s'y attendre et c'était même prévisible des quantités très importantes de pommes de terre pourrissent et gercent là où elles se sont développées. Sous terre, elles ont été laissées en stock pour la période de mars par les spéculateurs qui ont acheté sur pied les tubercules. Mais les prévisions météorologiques d'outre mer d'une année 2012 exceptionnellement chaude se sont avérées fausses. Elles ont trompé les acheteurs de la «fleur» du tubercule en croyant faire des bénéfices faramineux par le dérèglement du marché et en profiter en période de soudure qui dure généralement entre février et mars. L'intention en elle-même n'est pas tellement condamnable si ce n'est la spéculation. C'est une forme de régulation aléatoire. C'est en quelque sorte du quitte ou double. Cette fois-ci c'est du quitte mais pas loyal car ces derniers ont tenté et ont perdu. L'Etat qui gère les deniers publics ne doit pas les dépenser pour soutenir ceux qui gagnent tout le temps sur le dos des citoyens et lorsqu'ils perdent il leur vient en secouriste. D'abord il faut savoir quelles sont les quantités qui sont restées sous terre pendant les intempéries ' Quelles sont les surfaces maraîchères qui sont touchées par le pourrissement et qui ont gercé et bleui ' Ne faudrait-il pas définir la période de récolte pour établir la responsabilité ' En même temps il faudrait déterminer la responsabilité des maraîchers ou des spéculateurs qui achètent sur pied les productions ' Pourquoi la pomme de terre n'a-t-elle pas été récoltée en temps opportun ' Est-ce que cette médiatisation soudaine du problème n'a pas de lien avec la pression habituelle en de pareils moments ' À toutes ces questions, il faudrait trouver des réponses honnêtes et sincères sans détour. Car actuellement il y a un comité interprofessionnel de la pomme de terre qui doit prendre ses responsabilités. On est aussi en droit de nous demander comment se fait-il que le réchauffement de l'année 2012 n'est médiatisé qu'en Algérie par ses ex-fournisseurs en produits agro-alimentaires.
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