Algérie

Une commémoration sans bruitMassacres du 17 octobre 1961 à Paris



Une commémoration sans bruitMassacres du 17 octobre 1961 à Paris
La reconnaissance officielle par la France des massacres du 17 octobre a-t -elle marqué véritablement un tournant dans les relations algéro- françaises ' On ne peut pas dire que cela soit le cas. La visite officielle de François Hollande en décembre 2012 n'a pas réglé le problème de la repentance que les Algériens attendaient.La reconnaissance officielle par la France des massacres du 17 octobre a-t -elle marqué véritablement un tournant dans les relations algéro- françaises ' On ne peut pas dire que cela soit le cas. La visite officielle de François Hollande en décembre 2012 n'a pas réglé le problème de la repentance que les Algériens attendaient.
Le Président ayant superbement éludé la question en voulant dépassionner le débat au grand dam des partis islamo-conservateurs. La reconnaissance des massacres du 17 octobre 1961par le président français pour autant qu'elle soit courageuse face à une droite française hostile a été saluée par les Algériens mais la question de la mémoire continue malgré tout d'empoisonner les relations algéro- françaises même si du côté français comme du côté algérien on fait tout pour la mettre entre parenthèses. Pour s'en convaincre il suffit de se référer au communiqué du 17 octobre 2012 dans le quel le président français François Hollande écrivait :
« Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ont été tués lors d'une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes. » Par cette déclaration, le président François Hollande ne va pas jusqu'à mettre en cause la responsabilité - pourtant avérée - de l'Etat français dans ce crime d'Etat. Mais le symbole est là :
il est salué en France comme en Algérie. « Aujourd'hui, entre une repentance jamais formulée et un oubli forcément coupable, il y a place pour un regard lucide, responsable sur notre passé colonial et un élan confiant vers l'avenir... Aujourd'hui 17 octobre 2013 52 ans après la tragédie où des centaines d'Algériens qui manifestaient pacifiquement pour le droit à l'indépendance et contre le couvre-feu imposé arbitrairement, ont été jetés à la Seine dans Paris sous l'ordre de Maurice Papon préfet de l'époque.
Le souvenir s'estompe peu à peu, seul le ministre des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbas, a présidé à pas feutrés ici et là la cérémonie officielle de commémoration. Sans fanfare ni trompettes. Le Président Abdelaziz Bouteflika n'avait-il pas dans son message adressé à François Hollande « Nous voulons nous tourner vers le futur et gommer tous les malentendus ». Le message a été reçu cinq sur cinq.
Le Président ayant superbement éludé la question en voulant dépassionner le débat au grand dam des partis islamo-conservateurs. La reconnaissance des massacres du 17 octobre 1961par le président français pour autant qu'elle soit courageuse face à une droite française hostile a été saluée par les Algériens mais la question de la mémoire continue malgré tout d'empoisonner les relations algéro- françaises même si du côté français comme du côté algérien on fait tout pour la mettre entre parenthèses. Pour s'en convaincre il suffit de se référer au communiqué du 17 octobre 2012 dans le quel le président français François Hollande écrivait :
« Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ont été tués lors d'une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes. » Par cette déclaration, le président François Hollande ne va pas jusqu'à mettre en cause la responsabilité - pourtant avérée - de l'Etat français dans ce crime d'Etat. Mais le symbole est là :
il est salué en France comme en Algérie. « Aujourd'hui, entre une repentance jamais formulée et un oubli forcément coupable, il y a place pour un regard lucide, responsable sur notre passé colonial et un élan confiant vers l'avenir... Aujourd'hui 17 octobre 2013 52 ans après la tragédie où des centaines d'Algériens qui manifestaient pacifiquement pour le droit à l'indépendance et contre le couvre-feu imposé arbitrairement, ont été jetés à la Seine dans Paris sous l'ordre de Maurice Papon préfet de l'époque.
Le souvenir s'estompe peu à peu, seul le ministre des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbas, a présidé à pas feutrés ici et là la cérémonie officielle de commémoration. Sans fanfare ni trompettes. Le Président Abdelaziz Bouteflika n'avait-il pas dans son message adressé à François Hollande « Nous voulons nous tourner vers le futur et gommer tous les malentendus ». Le message a été reçu cinq sur cinq.


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