Une classe dans chaque établissement scolaire

Au moins une classe sera réservée dans les établissements éducatifs pour accueillir les enfants autistes, à partir de la prochaine rentrée scolaire. C'est l'annonce faite, hier, par la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, sur les ondes de la Radio nationale. Ces classes seront ouvertes dès leur dotation en encadreurs et en éducateurs spécialisés. Le ministère de la Solidarité nationale consacrera, lui aussi, des espaces dans les centres spécialisés relevant du secteur pour accueillir les enfants présentant un autisme sévère pour une durée de cinq heures par jour en vue d'assurer une bonne prise en charge et alléger les souffrances des parents. Face au nombre croissant d'enfants autistes et dans le cadre de l'exploitation optimale des structures du secteur, la ministre de la Solidarité nationale a rappelé le projet de transformation de 54 centres du secteur en des établissements spécialisés dans la prise en charge d'enfants inadaptés, notamment les autistes. Pour ce qui est de la petite enfance, 1.215 établissements et centres d'accueil agréés accueillent 51.017 enfants outre 191 autres destinés à l'accueil de 492 enfants aux besoins spécifiques. Concernant l'enfance assistée, Mme Meslem explique que son département ministériel veille à l'organisation de sessions de formation au profit des personnels spécialisés avec la garantie d'une insertion sociale efficiente de l'enfant privé de famille dans le cadre du recueil légal. Aussi, le plan d'accompagnement des adolescents par l'activation du service d'observation et d'éducation en milieu ouvert au niveau des directions de l'action sociale, en coordination avec les cellules de proximité, sera mis en place. Cette mesure, précise la ministre, tend à consacrer des mécanismes de l'action sociale de proximité susceptibles de contribuer à résoudre les problèmes sociaux et à renforcer l'accès aux prestations pour répondre aux besoins des personnes en difficulté et à circonscrire certains fléaux sociaux.