Algérie

Une cité-parking La ville en parle



Une cité-parking La ville en parle
Les problèmes des Constantinois avec le stationnement dans la ville sont devenus tellement stressants qu'ils ont pris les proportions d'une véritable «pathologie chronique».A voir l'anarchie qui règne dans les différents quartiers, on a l'impression que toute la ville est devenue un immense parking. Un phénomène qui pénalise aussi les piétons, notamment les écoliers, obligés d'emprunter la chaussée, avec toutes les conséquences que l'on connaît. Pourtant, avec l'explosion du nombre de voitures dans une ville par où transitent, chaque jour, des milliers de personnes, venant aussi des wilayas environnantes, il fallait prévoir des solutions immédiates. Toutefois, ce n'est qu'en 2000 que les autorités ont songé à la réalisation d'un parking à étages à l'avenue Zaâmouche. Un projet qui fera date dans l'histoire de la ville après avoir «bouffé» 80 milliards de centimes, soit quatre fois son budget initial, pour être réceptionné après dix ans de travaux. Une opération qui a suscité à l'époque moult interrogations sur la capacité des autorités locales à gérer pareils projets.
Pourtant, on ne cessera pas d'annoncer la réalisation d'un second parking à étages à la cité Daksi, un autre sur le terrain se trouvant en contrebas de la rue Benlazrag Brahim, à quelques mètres de la place Colonel Amirouche, et un autre souterrain, sous le stade Benabdelmalek. Parmi toutes ces annonces, aucune n'aura de lendemain. Dans les différentes cités de la ville, ce sont les espaces dégagés après la démolition de maisons menaçant ruine qui vont être exploités par des gardiens autoproclamés qui imposent la loi du gourdin aux automobilistes, alors qu'il s'agit d'une voie publique qu'il revient à l'APC de gérer conformément à la loi. Mais l'APC est restée curieusement «muette», et absente durant des années, en dépit de la manne financière importante que peut générer l'exploitation de ces espaces pour une commune qui se plaint depuis des lustres de ses faibles ressources.


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