Algérie

Une cité à l?abandon à Béjaïa



Les habitants des 112 Logements à la cité Seghir, dans la ville de Béjaïa, s?élèvent pour « la énième fois » pour dénoncer « les prédations en tous genres » auxquelles est livré leur cadre de vie pourtant, sur les plans, « conçu pour être agréable » sur les plans.

Ils désespèrent de ne pas voir les autorités (APC, wilaya, environnement, EPLF) répondre à leurs attentes bien que celles-ci soient saisies « par maints courriers ». Les lieux sont livrés à l?abandon. Une situation qui se caractérise en résumé par une cour qui n?est pas clôturée. Ce qui « laisse libre cours » aux véhicules de la traverser de part en part, voyant là un raccourci. A la longue, constat dressé par le comité de quartier, en plus des accidents encourus chaque jour par les enfants, la cour est sujette à un affaissement que les intempéries ont accru. Les espaces verts dont il ne subsiste pas grande luxuriance, les voies d?accès et les caniveaux défoncés, les marches des escaliers cassées ? sont les autres aspects soulevés. « Le comble », s?insurge M. Lyès Ziani, membre du comité de quartier, l?APC, au lieu de répondre à leurs doléances, a autorisé plutôt « un parking à l?intérieur de la cité sans consultation préalable du comité ». Il nous apprend par ailleurs que des fiches techniques et des plans d?aménagement, dont des copies sont détenues par le comité, ont été élaborées par le service technique de la commune mais « jamais exécutées ».




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