Une circulaire pour protéger les retenues collinaires

Les communes deAïn Smara et du Khroub verront prochainement le lancement des travaux deréalisation de quatre retenues collinaires. Pour les trois premières, à savoir,Oued Boutaleb, Oued Eddeb, Chaabet El-Baroud, elles sont situées à la sortieouest de la commune de Aïn Smara et disposeront de capacités estimées à près de122.000 m3, 58.000 m3 et 123.000 m3 respectivement.La 4e retenue estcelle prévue dans la commune du Khroub, au lieu-dit Oued El-Kram d'une capacitéde 835.000 m3. Selon M. Haïchour, chef du service «hydraulique agricole», auniveau de la direction de l'Hydraulique, 5 retenues collinaires ont étéréalisées au niveau de différentes communes de la wilaya de Constantine, enl'occurrence, les communes de Ben Badis, Ibn Ziad, Didouche Mourad, ZighoudYoucef et Aïn Smara, et cela depuis 2005. M. Haïchour n'a pas manqué cependant designaler le sort malheureux de trois retenues collinaires, parmi les 12 quecompte actuellement la wilaya. S'agissant des retenues dites, Attaba dans la communede Didouche Mourad, Zaaroura 2 à El-Khroub et celle de Bounouara à la communede Ouled Rahmoune, il est indiqué qu'elles se trouvent dans un état dedégradation avancé, en raison d'une exploitation anarchique de leurs eaux.A cet effet, etafin de remédier à ce problème de mauvaise gestion des retenues collinaires, àtravers tout le territoire national, une circulaire ministérielle est venueexiger plus d'ordre et de fermeté.Le documentstipule que la gestion de toute retenue collinaire une fois réalisée estobligatoirement attribuée à une personne morale, qui n'est autre qu'ungroupement de fellahs, agréés officiellement, tout en étant contrôlés par lesservices compétents de l'Etat.Néanmoins, uneprise de conscience des agriculteurs, quant à la gestion rationnelle des eaux,est demandée afin de ne pas assécher les retenues, et respecter ainsi le niveauminimal, ainsi désigné «le volume mort», que doit contenir une retenue.