Algérie

Une cicatrice indélébile REGGANE...



Il y a de cela 53 ans ,c'est a dire le 13 février 1960, l'Algérie a vécu le plus grand drame de son histoire coloniale, dans le sud du pays. Ce jour-là à 60km de la ville de Reggane, au lieu dit Hamoudia, a 7h00 du matin a eu lieu la premier essai nucléaire français qui allait hisser la France coloniale au rang de puissance nucléaire aux côtés des Etats Unis, de l'URSS et de la Grande-Bretagne.
Ce fut le plus grand et le plus dangereux essai nucléaire, l'équivalent de trois bombes d'Hiroshima. Un demi-siècle plus tard, les esprits restent marqués par la gravité de l'événement.
Cet essai, malgré son impact
négatif, fut suivi de 3 autres surnommés «Gerboise», testés à ciel ouvert à Reggane et 13 autres essais souterrains à Aïn Ekker (Tamanrasset). Le drame dans tout ça c'est que ces opérations sont restées longtemps secrètes et encore moins leur conséquences désastreuses sur les populations locales. Néanmoins certains responsables en place à l'époque reconnaissent qu'il y eu des incidents et des accidents entraînant la production de fortes doses de radiations en Algérie. Officiellement, il fallait attendre l'année 2004, pour que le parquet de Paris se décide enfin à ouvrir une information judiciaire, sur les conséquences sanitaires possibles des essais nucléaires français dans le Sud algérien et en Polynésie, entre 1960 et 1966. Cette décision a vu la promulgation de la loi en janvier 2010. les dossiers des victimes ont été transmis à la commission d'indemnisation des victimes dont le siège se trouve en France.
Les conséquences de ces essais sur l'homme , et la nature dans toute sa diversité sont très graves de par les dégâts quelles occasionnent. Ces dégâts continuent à se faire ressentir jusqu'à ce jour, avec notamment plusieurs pathologies liées à l'irradiation. Notre ADN est la molécule biologique qui subit le plus les effets des radiations. Elle accumule des mutations, qui seront à l'origine du développement de différents cancers. Un taux élevé de la population de Reggane souffre de cancers plus particulièrement de cancers du sang (leucémie), de la thyroide , de la peau et de multiples autres tumeurs. Il y a aussi la baisse de la fertilité, et les malformations congénitales. Ce qui est enfin quasiment admis par tous les scientifiques, c'est que toute dose de rayonnement comporte donc un risque cancérigène et génétique. Les effets de ces irradiations continueront malheureusement de se manifester souvent de nombreuses années après leur déclenchement. La radioactivité a aussi des conséquences sur les élément naturels et les conditions atmosphériques, à savoir la contamination des eaux, de l'air, de la faune et de la flore.
Alors quelle est la place de la médecine moderne pour pallier ces conséquences ,engendrées par l'hypocrisie et la bêtise humaine.
Le système immunitaire est durement mis a l'épreuve après exposition aux radiations ; ainsi un certain nombre de mesures préventives peuvent être prises afin d'empêcher la destruction et la transformation des cellules irradiées ainsi que l'apparition d'infections opportunistes.Un des concepts fondamentaux en nutrithérapie consiste à maintenir dans notre organisme un niveau élevé de nutriments antioxydants et d'enzymes afin d'annihiler les radicaux libres créés lors de l'exposition aux radiations.
Dans une déclaration publié en mars 2011 sur la revue Radioactivité et santé, le Pr japonais Atsuo Yanagisawa, président du "Japanese College of Intravenous Therapy" avait déclaré qu'il est fortement recommandé que "les personnes vivant dans les zones touchées, devraient régulièrement prendre des suppléments d'antioxydants tels que la vitamine C pour lutter contre la conséquences négatives à long terme du rayonnement à la suite de l'exposition radioactive et permet aussi de protéger la santé des générations futures".
Des études récentes ont permis d'étudier l'expression des gènes liés au cancer chez 16 des hommes qui avaient travaillé au sein d'un environnement radio actif très sévère au niveau de la centrale nucléaire de Fukushima après l'accident occasionné par le tsunami de 2011 au Japon. Il a été ainsi confirmé une nette amélioration du score de risque de cancer ceci grâce à la seule supplémentation en vitamine C et autre anti-oxydants tels que la vitamine E, le bêta-carotène (vitamine A) et le sélénium et pour lesquels de nombreuses recherches ont été effectuées.
Cet essai thérapeutique a permis donc de prouver que grâce a la seule supplémentation nutritionnelle, l'ADN libre est retourné à un niveau normal et le score de risque de cancer avait diminué de façon significative. A la lumière de ces découvertes on est en droit de se poser la question sur le pourquoi de la non-utilisation de ces procédés dûment prouvés et accessibles afin de limiter les dégâts sur la santé des populations à risque dans les régions contaminées du Sud .On est en droit aussi d'espérer qu'avec la vulgarisation de l'information et le progrès en matière de recherche médicale, qu'on puisse un jour faire bénéficier les personnes contaminées de l'expérience des chercheurs et préserver l'avenir de plusieurs générations.
*Vice-président de la Société algérienne de nutrition et de médecine orthomoléculaire
Il y a de cela 53 ans ,c'est a dire le 13 février 1960, l'Algérie a vécu le plus grand drame de son histoire coloniale, dans le sud du pays. Ce jour-là à 60km de la ville de Reggane, au lieu dit Hamoudia, a 7h00 du matin a eu lieu la premier essai nucléaire français qui allait hisser la France coloniale au rang de puissance nucléaire aux côtés des Etats Unis, de l'URSS et de la Grande-Bretagne.
Ce fut le plus grand et le plus dangereux essai nucléaire, l'équivalent de trois bombes d'Hiroshima. Un demi-siècle plus tard, les esprits restent marqués par la gravité de l'événement.
Cet essai, malgré son impact
négatif, fut suivi de 3 autres surnommés «Gerboise», testés à ciel ouvert à Reggane et 13 autres essais souterrains à Aïn Ekker (Tamanrasset). Le drame dans tout ça c'est que ces opérations sont restées longtemps secrètes et encore moins leur conséquences désastreuses sur les populations locales. Néanmoins certains responsables en place à l'époque reconnaissent qu'il y eu des incidents et des accidents entraînant la production de fortes doses de radiations en Algérie. Officiellement, il fallait attendre l'année 2004, pour que le parquet de Paris se décide enfin à ouvrir une information judiciaire, sur les conséquences sanitaires possibles des essais nucléaires français dans le Sud algérien et en Polynésie, entre 1960 et 1966. Cette décision a vu la promulgation de la loi en janvier 2010. les dossiers des victimes ont été transmis à la commission d'indemnisation des victimes dont le siège se trouve en France.
Les conséquences de ces essais sur l'homme , et la nature dans toute sa diversité sont très graves de par les dégâts quelles occasionnent. Ces dégâts continuent à se faire ressentir jusqu'à ce jour, avec notamment plusieurs pathologies liées à l'irradiation. Notre ADN est la molécule biologique qui subit le plus les effets des radiations. Elle accumule des mutations, qui seront à l'origine du développement de différents cancers. Un taux élevé de la population de Reggane souffre de cancers plus particulièrement de cancers du sang (leucémie), de la thyroide , de la peau et de multiples autres tumeurs. Il y a aussi la baisse de la fertilité, et les malformations congénitales. Ce qui est enfin quasiment admis par tous les scientifiques, c'est que toute dose de rayonnement comporte donc un risque cancérigène et génétique. Les effets de ces irradiations continueront malheureusement de se manifester souvent de nombreuses années après leur déclenchement. La radioactivité a aussi des conséquences sur les élément naturels et les conditions atmosphériques, à savoir la contamination des eaux, de l'air, de la faune et de la flore.
Alors quelle est la place de la médecine moderne pour pallier ces conséquences ,engendrées par l'hypocrisie et la bêtise humaine.
Le système immunitaire est durement mis a l'épreuve après exposition aux radiations ; ainsi un certain nombre de mesures préventives peuvent être prises afin d'empêcher la destruction et la transformation des cellules irradiées ainsi que l'apparition d'infections opportunistes.Un des concepts fondamentaux en nutrithérapie consiste à maintenir dans notre organisme un niveau élevé de nutriments antioxydants et d'enzymes afin d'annihiler les radicaux libres créés lors de l'exposition aux radiations.
Dans une déclaration publié en mars 2011 sur la revue Radioactivité et santé, le Pr japonais Atsuo Yanagisawa, président du "Japanese College of Intravenous Therapy" avait déclaré qu'il est fortement recommandé que "les personnes vivant dans les zones touchées, devraient régulièrement prendre des suppléments d'antioxydants tels que la vitamine C pour lutter contre la conséquences négatives à long terme du rayonnement à la suite de l'exposition radioactive et permet aussi de protéger la santé des générations futures".
Des études récentes ont permis d'étudier l'expression des gènes liés au cancer chez 16 des hommes qui avaient travaillé au sein d'un environnement radio actif très sévère au niveau de la centrale nucléaire de Fukushima après l'accident occasionné par le tsunami de 2011 au Japon. Il a été ainsi confirmé une nette amélioration du score de risque de cancer ceci grâce à la seule supplémentation en vitamine C et autre anti-oxydants tels que la vitamine E, le bêta-carotène (vitamine A) et le sélénium et pour lesquels de nombreuses recherches ont été effectuées.
Cet essai thérapeutique a permis donc de prouver que grâce a la seule supplémentation nutritionnelle, l'ADN libre est retourné à un niveau normal et le score de risque de cancer avait diminué de façon significative. A la lumière de ces découvertes on est en droit de se poser la question sur le pourquoi de la non-utilisation de ces procédés dûment prouvés et accessibles afin de limiter les dégâts sur la santé des populations à risque dans les régions contaminées du Sud .On est en droit aussi d'espérer qu'avec la vulgarisation de l'information et le progrès en matière de recherche médicale, qu'on puisse un jour faire bénéficier les personnes contaminées de l'expérience des chercheurs et préserver l'avenir de plusieurs générations.
*Vice-président de la Société algérienne de nutrition et de médecine orthomoléculaire


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