Algérie

Une chute importante de la facture alimentaire



Une chute importante de la facture alimentaire
Le gouvernement se serre la ceinture.
La facture alimentaire de l'Algérie a enregistré une importante baisse de 10,51% durant les quatre premiers mois de 2012 par rapport à la même période de l'année écoulée.
C'est ce qu'indique le rapport du Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (Cnis) publié hier par l'APS.
Cette baisse a permis d'économiser 324 millions de dollars. De 3,08 milliards de dollars en 2011, la facture des produits alimentaires a chuté à 2,76 milliards de dollars.
Les importations alimentaires sont classées en troisième position dans la structure des importations algériennes avec 19,1%. Ce recul, explique le rapport du Cnis, est le résultat d'une baisse des différents produits importés, notamment le blé dont le montant est passé de 872,56 millions dollars à 640,26 millions de dollars, soit une baisse de plus de 26,6%, note le Cnis.
Les importations algériennes ont enregistré une baisse générale de 7,40%. Trois groupes de produits sur les sept qui constituent la structure ont également enregistré des baisses. Il s'agit des biens d'équipements industriels qui se sont établis à 4,35 milliards de dollars (-25,83%), les biens d'équipements agricoles (98 millions de dollars, -42,01%), les biens alimentaires (près de 2,76 millions de dollars, -10,51%) et les demi-produits (3,38 milliards de dollars, -3,72%), indique la même source.
En 2011, près d'un quart des importations effectuées par l'Algérie étaient constituées de produits alimentaires, dont 10 milliards de dollars représentent les produits de première nécessité (céréales, huile, sucre et poudre le lait), que l'Etat subventionne par ailleurs.
En l'espace d'une année, la facture alimentaire du pays a augmenté de plus de 60%, alors même que le ministère de l'Agriculture annonce une croissance de la production agricole de plus de 10% en 2011.
Or, la hausse de la production n'a pas eu un impact sur les importations.
Le recours à l'importation est devenu
l'option la plus facile aux yeux du gouvernement pour alimenter le marché et écarter des crises.




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