Algérie

Une charge trop lourde



Une charge trop lourde
Résumé de la 6e partie n Souhila accuse un retard dans son cycle menstruel. Elle s'affole et s'ouvre à sa belle-mère qui lui conseille de se faire avorter !
Zohra revient sur la question de l'avortement. Elle oblige sa belle-fille à absorber des plantes abortives.
' Tu ne manqueras pas de faire une fausse
couche !
Mais la fausse couche ne se produit pas. Elle la charge de travaux, lui demande de déplacer des meubles imposants, mais rien à faire : le bébé reste bien accroché dans le ventre de sa mère.
' Je n'en veux pas ! crie Souhila.
Mais elle n'ose pas aller voir le médecin ou l'accoucheuse rurale qui l'aurait aidée à se faire avorter...
C'est alors que Souhila décide de s'ouvrir à sa mère. Mériem, est atterrée.
' Comment as-tu pu garder ce secret '
' Ma belle-mère m'a interdit de t'en parler.
' Comment cela, à moi, ta mère '
' C'est après tout ta s'ur, elle ne voulait pas te faire de peine !
' Je la remercie, mais à deux nous aurions peut-être trouvé une solution !
' Elle veut que je me fasse avorter !
' Il y a trop de risques !
' Et c'est un péché !
Mériem serre les poings.
' Ah, si ton mari était là... Les choses auraient été plus faciles !
' Personne ne saurait d'où vient l'enfant ! Mais ma conscience...
Mériem s'emporte.
' Tu veux ménager ta conscience où sauver ton honneur...
Souhila pleure.
' Hélas, j'aurais aimé préserver les deux !
' Tu devrais choisir, ma fille !
Elle lui prend la main.
' Je dois voir ta belle-mère...
' Elle a cherché toutes les solutions !
Mériem sourit.
' Je crois qu'elle a dû en oublier une !
Souhila regarde sa mère.
' Tu peux me dire de quoi il s'agit '
Mériem rit.
' Tu ne le sauras que si ta belle-mère me donne son accord !
' Elle te le donnera, j'en suis sûre !
' Il faut que je la voie... Je crois que ce sera une solution qui va satisfaire tout le monde... et sauver l'honneur de la famille !
' Je suis pressée de connaître cette solution miracle !
' Patience, tu sauras tout !
La jeune femme soupire.
' Ah, si seulement j'avais attendu le fourgon, ce jour-là !
A suivre
K. Yerbi


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