Une chance de démocratiser ses institutions

Pour la première fois depuis sa fondation en 1945, l'ONU a la chance de démocratiser vraiment les processus internationaux, estime le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. «Cela donne de l'optimisme à tous ceux qui croient en primat du droit international et souhaitent la résurrection des Nations unies en tant que l'organe central coordinateur de la politique mondiale», a signalé le chef de la diplomatie intervenant dans le cadre de la 78e session de l'Assemblée générale. C'est dans l'intérêt du monde entier d'éviter une «grande guerre» et le déclin définitif des mécanismes de la coopération internationale, a-t-il souligné. Parmi les sujets abordés dans son discours aussi bien que lors d'une conférence de presse au terme de la session figurent la position de l'Europe face aux valeurs traditionnelles des religions mondiales, l'éventualité des pourparlers russo-ukrainiens, la situation au Haut-Karabakh et les couloirs céréaliers.