Une centaine d'étudiants de l'Université Mohamed Boudiaf (ex-USTO) ont tenu, durant la matinée d'hier, un sit-in devant la tour administrative pour protester, selon leurs représentants, contre «la dégradation des conditions d'études» dans les spécialités appliquant le nouveau système LMD. Les étudiants contestataires, encadrés par des délégués de l'Union générale estudiantine libre (UGEL), ont bloqué, pendant près d'une heure, l'accès à la tour d'administration exigeant l'intervention immédiate du ministre de l'Enseignement supérieur. Selon les grévistes, l'application du nouveau système LMD n'a pas été suivie sur le terrain par une amélioration des conditions d'études comme tant promis par la tutelle, mais au contraire leurs conditions d'études ne cessent de se dégrader. «On souffre d'un manque flagrant d'encadrement sans oublier l'absence des moyens pédagogiques (internet, bibliothèque et surtout l'insuffisance des équipements des laboratoires). On est confrontés également à une hausse du taux des recalés qui a dépassé dans certaines spécialités les 60 % ce qui est inadmissible», affirme ce représentant des étudiants. Et d'ajouter que nombre de classes et d'amphithéâtres ne sont pas équipés en éclairage et en chauffage et que certaines classes sont dépourvues de chaises et de tables. D'autres étudiants qui résident dans les périphéries de la ville comme Arzew, Béthioua ou Boutlélis ont soulevé, par ailleurs, le problème du transport suburbain. Devant cette situation, les représentants des contestataires ont menacé de durcir le ton en recourant à une grève générale pour appuyer leurs revendications.
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Posté Le : 14/11/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Sofiane M
Source : www.lequotidien-oran.com