L’on abat en toute inconscience des arbres sur lesquels vit une population d’échassiers, pour gagner des lots de terrain, entraînant ainsi, en toute imprudence, le déséquilibre de l’écosystème.
Une centaine de couples de cigognes qui peuplent un petit bois de deux hectares, situé à la sortie de la ville de Tébessa, sont en grand danger. A cause d’une opération d’abattage d’une dizaine d’arbres, plusieurs dizaines de nids de ces échassiers ont été détruits.
La déforestation de cette zone de nidification, qui existait depuis plus de 40 ans, se poursuit à un rythme continu, dans le but de s’accaparer un lot de terrain et d’y construire des habitations.
«Avec la disparition de son habitation, la cigogne subira un déclin rapide; cet oiseau est devenu tributaire de cet environnement, il ne parviendra pas à vivre ailleurs», nous explique un homme de science.
Ce petit espace boisé, bordé d’une prairie humide, appelé Trab El Djenna, qu’on pourrait traduire par «Terre d’éden», a toujours été l’endroit idéal pour cet échassier de se reproduire et de se multiplier.
Par cette action néfaste de l’homme, la cigogne qui est devenue le symbole de cette région, disparaîtra à jamais de ce biotope.
Et le plus grave, c’est que les associations de protection de l’environnement n’ont pas réagi! Elles n’ont pas bougé le petit doigt pour arrêter cette hécatombe.
Ces «préposés» de l’environnement semblent plus intéressés par leurs propres affaires que par la protection de ces espèces, si l’on sait que le projet de ces constructions a fait l’objet d’un permis de construire délivré par l’APC de Tébessa.
Qui est réellement conscient de cette catastrophe écologique imminente?
Déjà que Tébessa n’est pas vraiment pourvue en matière de végétation, voilà que la cupidité prend le pas sur la prudence, et qu’on laisse massacrer une espèce qui non seulement fait la fierté de la région, mais entretient son équilibre.
S’il n’y a pas une action efficace et immédiate pour arrêter ce massacre, le pire est à craindre.
Il y a lieu de signaler qu’un projet de gare routière qui était prévu dans cette zone en 2008, a été heureusement stoppé par une association de sauvegarde de l’environnement et transféré vers un autre endroit.
Lakehal samir
Bonsoir Taleb. Merci pour ce témoignage qui nous n'honore pas. Mais, néanmoins, nous devons croire à une prise de conscience citoyenne pour éviter de tel méfait, en nous mobilisons davantage pour améliorer la situation.
Akar Qacentina - Constantine, Algérie
14/04/2012 - 30506
C'est de l'inconscience pure et simple de la part des autorités, avec en sus la délivrance des autorisations de construire dans cet endroit, qui est sensé être protéger par l'ensemble des citoyens, qui ont perdu toutes les valeurs humaines et n'ont d'autres préoccupations que le TRABENDO!!!!!!!
Le gain facile.
HAOUAM Taleb - Cadre entreprise - TEBESSA, Algérie
14/04/2012 - 30476
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Posté Le : 28/03/2012
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Lakehal Samir
Source : El Watan.com du mardi 27 mars 2012