Trois semaines de campagne électorale, beaucoup de mouvement avec des meetings populaires ici et là. Tel a été le quotidien des partis politiques en course pour l'obtention de sièges à l'Assemblée populaire et de leurs candidats. Ces candidats, justement, a-t-on constaté, n'ont pas manqué d'imagination. Tous les moyens étaient bons à tel point que certains ont usé d'un comportement qui n'a pas manqué d'être assimilé à du ridicule. Une série de «bizarreries» a, en effet, marqué cette campagne.
L'absence de subventions de l'Etat pour les partis politiques a compliqué la tâche aux nouveaux partis créés à la veille du début de la campagne électorale en avril dernier. N'ayant pas de ressources financières, certains nouveaux partis ont dû improviser, jusqu'à se surpasser dans les situations risibles. Ce faisant, certains candidats tiennent un discours vide de toute forme encore moins de logique aux yeux de la population, allant jusqu'à extrapoler quelques fois. Leur discours supposé les convaincre s'avère sans âme politique, vide de toute analyse objective des besoins réels du peuple et des conditions socioéconomiques dans lesquelles vivent les Algériens, faut-il le dire. En effet, dans leur argumentaire, les candidats promettent monts et merveilles à tel point que dans certains cas de figures, ce discours prend une autre forme. Et pour cause, certains des candidats à la députation, estime la population, ne connaissent rien en politique, encore moins pouvoir apporter des solutions crédibles pour remettre le pays sur les rails du développement.
Ce type de comportement, dont le moins qu'on puisse dire, a frisé le ridicule n'est pas passé inaperçu. Sur les réseaux sociaux, à l'instar de Facebook, les internautes algériens ne s'empêchent de relater, de commenter mais surtout de moquer ces candidats qui excellent dans le ridicule. Les internautes s'en sont donnés à c'ur joie de pointer du doigt la moindre bizarrerie remarquée lors de ces trois dernières semaines, à l'exemple de cette candidate d'un parti politique détentrice d'un diplôme d'Etat en «massage». Seul bémol, elle est kinésithérapeute, ce qui a alimenté les forums de discussions sur Internet. Ou encore ce candidat qui n'a pu s'empêcher de faire appel à des joueurs de football pour l'aider à convaincre les électeurs du bien fondé de ses promesses. Un autre parti politique qui ne dispose pas de ressources financières pouvant lui permettre de tenir un meeting populaire dans une salle s'est contenté de tenir des rencontres avec la population dans le salon de l'appartement de son leader. Ou encore un candidat d'un parti politique nouvellement créé, pour la liste de Bejaia, qui jurait par tous les saints que l'OPGI et l'UGTA sont des partis politiques (sic !) Il est vrai qu'il s'agit d'une campagne électorale revêtue d'un air de «fiesta», notamment chez les jeunes, qui au tour d'un café ne manquent pas de se moquer de certains candidats qui se sont carrément donné en spectacle. Un vrai !
Trois semaines de campagne électorale, beaucoup de mouvement avec des meetings populaires ici et là. Tel a été le quotidien des partis politiques en course pour l'obtention de sièges à l'Assemblée populaire et de leurs candidats. Ces candidats, justement, a-t-on constaté, n'ont pas manqué d'imagination. Tous les moyens étaient bons à tel point que certains ont usé d'un comportement qui n'a pas manqué d'être assimilé à du ridicule. Une série de «bizarreries» a, en effet, marqué cette campagne.
L'absence de subventions de l'Etat pour les partis politiques a compliqué la tâche aux nouveaux partis créés à la veille du début de la campagne électorale en avril dernier. N'ayant pas de ressources financières, certains nouveaux partis ont dû improviser, jusqu'à se surpasser dans les situations risibles. Ce faisant, certains candidats tiennent un discours vide de toute forme encore moins de logique aux yeux de la population, allant jusqu'à extrapoler quelques fois. Leur discours supposé les convaincre s'avère sans âme politique, vide de toute analyse objective des besoins réels du peuple et des conditions socioéconomiques dans lesquelles vivent les Algériens, faut-il le dire. En effet, dans leur argumentaire, les candidats promettent monts et merveilles à tel point que dans certains cas de figures, ce discours prend une autre forme. Et pour cause, certains des candidats à la députation, estime la population, ne connaissent rien en politique, encore moins pouvoir apporter des solutions crédibles pour remettre le pays sur les rails du développement.
Ce type de comportement, dont le moins qu'on puisse dire, a frisé le ridicule n'est pas passé inaperçu. Sur les réseaux sociaux, à l'instar de Facebook, les internautes algériens ne s'empêchent de relater, de commenter mais surtout de moquer ces candidats qui excellent dans le ridicule. Les internautes s'en sont donnés à c'ur joie de pointer du doigt la moindre bizarrerie remarquée lors de ces trois dernières semaines, à l'exemple de cette candidate d'un parti politique détentrice d'un diplôme d'Etat en «massage». Seul bémol, elle est kinésithérapeute, ce qui a alimenté les forums de discussions sur Internet. Ou encore ce candidat qui n'a pu s'empêcher de faire appel à des joueurs de football pour l'aider à convaincre les électeurs du bien fondé de ses promesses. Un autre parti politique qui ne dispose pas de ressources financières pouvant lui permettre de tenir un meeting populaire dans une salle s'est contenté de tenir des rencontres avec la population dans le salon de l'appartement de son leader. Ou encore un candidat d'un parti politique nouvellement créé, pour la liste de Bejaia, qui jurait par tous les saints que l'OPGI et l'UGTA sont des partis politiques (sic !) Il est vrai qu'il s'agit d'une campagne électorale revêtue d'un air de «fiesta», notamment chez les jeunes, qui au tour d'un café ne manquent pas de se moquer de certains candidats qui se sont carrément donné en spectacle. Un vrai !
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Posté Le : 07/05/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Massinissa Benlakehal
Source : www.lemidi-dz.com