Algérie

Une bouffée d'oxygène



Une bouffée d'oxygène
Fin novembre dernier, le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, indiquait que l'opération de rééchelonnement des dettes bancaires des entreprises déstructurées a atteint 'un niveau de traitement de près de 70%, soit près de 127 milliards de DA".
Selon M. Djoudi, l'annulation des 'agios réservés" pour les entreprises bénéficiaires du rééchelonnement a déjà coûté au Trésor public 35 milliards de DA depuis l'entrée en vigueur du dispositif. Cet aspect 'subventionnel" des décisions adoptées par les pouvoirs publics représente une très généreuse bouffée d'oxygène consentie à des entreprises défaillantes. Il a été très bien accueilli par plusieurs organisations patronales qui se félicitaient encore récemment de son bon degré d'avancement. Commentaire d'un expert financier : 'Dans les faits, outre l'allongement de la période de remboursement, le dispositif de rééchelonnement offre la possibilité aux entreprises en difficulté de retrouver des équilibres et d'améliorer leurs performances durant une période de cinq ans au cours de laquelle le fardeau de leur endettement est entièrement supporté par le contribuable. Sur le papier, la démarche semble intéressante. A la condition que tous les acteurs jouent le jeu et que les banques, au c'ur du dispositif, acceptent de soutenir de manière proactive des entreprises dont les difficultés financières sont le plus souvent la traduction de criantes lacunes managériales".


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