Le génie du cinéma hollywoodien Steven Spielberg a présenté en hors compétition son dernier film Le Bon Gros Géant. La projection a permis aux festivaliers de s'évader de la dure réalité. Le festival a été également marqué par la projection de Chouf, du Franco-Tunisien Karim Dridi, un film réaliste sur les banlieues marseillaises.Depuis l'ouverture de la 69e édition du Festival de Cannes, le 11 mai (il se poursuivra jusqu'au 22 mai), les participants sont agacés par les mesures de sécurité imposées par le plan Vigipirate.Les films qui défilent dans les salles secouent durement les spectateurs. Et l'entrée en scène de Steven Spielberg avec Le Bon Gros Géant, présenté en hors compétition, a offert une bouffée d'oxygène et a enchanté la Croisette. Cette dernière production des studios Disney échappe aux films ancrés dans la dure réalité (maux de société, conflits politiques...). Le Bon Gros Géant est une adaptation du roman fantastique de l'écrivain anglais Roald Dahl (auteur de Charlie et la chocolaterie). Il raconte une histoire d'amitié entre un bon gros géant et une fille de 10 ans appelée Sophie. Ce géant ne ressemble pas du tout aux autres habitants du Pays des Géants. La petite fille non plus, précoce, insomniaque et débrouillarde, ne trouve pas de copine dans son orphelinat londonien. Le géant la kidnappe et la prend dans son pays. Passées les premières peurs, elle va vite s'apercevoir que son kidnappeur est gentil et adorable. Ensemble, ils partageront la chasse de rêves et surtout un plan pour mettre hors d'état de nuire les méchants géants. Ainsi, trente-quatre ans après le film culte E.T (sorti en 1982), qui a bercé des générations et des millions d'enfants dans le monde, Spielberg renoue avec sa verve de conteur. Il souffle la magie et le bonheur dans les c?urs des spectateurs. La sélection en hors compétition a été également marquée par le Franco-Tunisien Karim Dridi, qui a plongé les festivaliers dans l'univers violent des banlieues marseillaises avec son film Chouf. Il s'agit de guerre entre gangs au sein du quartier nord de Marseille. Au menu sexe, drogue, violence et armes lourdes. Un film haletant et plein de rebondissements, mais force est de constater que le film souffre d'un manque d'originalité. Ces dernières années, plusieurs réalisateurs, notamment belges, se sont donné à cet exercice de restituer avec réalisme la vie dans les quartiers marginaux des grandes villes européennes.T. H.
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Posté Le : 17/05/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Houchi Tahar
Source : www.liberte-algerie.com