Algérie

«Une bonne santé pour mieux vieillir»


« Une bonne santé pour mieux vieillir» est le slogan retenu par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour célébrer cette année la journée mondiale de la santé. Cet événement a fait l'objet, hier, à la faculté de médecine du Chalet des pins de Constantine, d'une journée de sensibilisation et d'information organisée par différents intervenants du secteur au niveau de la wilaya.

Près d'une vingtaine de communications ont animé cette journée. Parmi elles, celle du professeur Abdelhamid Aberkane, chef de service réanimation du CHU de Constantine, intitulée «problématique de la prise en charge du sujet âgé». Ouvrant en effet le cycle des conférences qui seront couronnées par des recommandations, l'ancien ministre de la Santé a déclaré : «Nous avons gagné 25 ans d'espérance de vie par rapport à 1962. L'âge moyen espéré est maintenant de 76 ans». Le conférencier a expliqué que le phénomène n'est pas dû à la médecine mais aux déterminants qui fondent la santé individuelle, à savoir les conditions socio-économiques, l'éducation, la nutrition, la bonne alimentation, l'activité physique. Vieillir jeune, c'est réunir toutes ces conditions, a expliqué l'orateur.

Poursuivant l'explication, le professeur Aberkane a estimé qu'il faut aujourd'hui éclairer la problématique induite par la prise en charge des sujets âgés qui n'étaient pas une priorité à l'indépendance. «50 ans après, a-t-il dit, la proportion des personnes âgées, grâce à la réduction de la mortalité, est de plus en plus importante et il s'agit de les prendre en charge, c'est-à-dire avant qu'elles ne tombent malades».

Il a défini la santé de l'individu par les conditions socio-économiques dans lesquelles il vit, en laissant entendre que cette (bonne) santé se comprend au sens physique, mental et social. Si ces conditions font défaut, le sujet se trouve de plus en plus confronté à des maladies. Il a conclu en disant qu'il faut trouver des modes de prise en charge de ce qu'on appellera ensuite, soit la prévention primaire, soit la prévention secondaire, soit la prévention tertiaire qui interviennent avant la maladie et quand cette dernière survient il faut que les hôpitaux et les médecins, le système sanitaire dans sa globalité, soient capables de la prendre en charge avec efficacité.


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