Une boisson gazeuse fait le buzz sur la toile

Ce qui a choqué les internautes nationaux est la mise en garde à l'adresse des consommateurs de l'Hexagone quant aux effets indésirables de certains ingrédients, notamment les colorants entrant dans la fabrication du produit que l'on ne retrouve pas sur l'étiquetage des bouteilles destinées au marché local. Dans les deux étiquettes, on retrouve les mêmes ingrédients que sont le jaune FCF, tartrazine et ponceau 4R sauf que sur la boisson destinée à la France, il est fait mention des effets indésirables de ces colorants « sur l'activité et l'attention chez les enfants ». La question qui reste posée est : les enfants algériens sont-ils immunisés contre ces effets indésirables ou est-ce tout simplement du mépris à leur égard, eux qui ingurgitent n'importe quoi ' Les pouvoirs publics sont interpellés quant à ces dérapages même si l'on sait que le marché des boissons gazeuses et des eaux minérales n'a pas livré tous ses secrets. Aussi, pour en savoir plus, nous avons pris attache avec le responsable commercial de la marque incriminée. Ainsi, Sadou nous a indiqué que « la loi algérienne n'oblige nullement un producteur de boissons gazeuses à mentionner les effets indésirables des ingrédients sur l'étiquette, contrairement à la loi européenne ». D'ailleurs, selon lui, les producteurs de ces boissons, y compris les multinationales, ne reproduisent pas les mêmes étiquettes pour les produits vendus en Algérie et en Europe. Sadou précisera que « dès lors que ce vide juridique sera comblé, notre marque portera toutes les indications nécessaires sur l'étiquetage comme nous le faisons actuellement dans les pays européens où nos produits sont commercialisés ». Mais nous pensons que c'est un raccourci qui est loin de valoir une justification. A charge donc aux pouvoirs publics de faire obligation à ces marques de porter toutes les mentions utiles, surtout celles qui touchent à la santé des citoyens.