La question du régime indemnitaire et des statuts particuliers de la
Fonction publique, qui concerne quelque 1.600.000 travailleurs, sera au menu
d'une réunion bipartite entre l'UGTA et le gouvernement. C'est ce qu'a déclaré,
hier, le secrétaire national de l'UGTA chargé de l'information, Abdelkader
Malki, en marge de la cérémonie commémorant le 55e anniversaire de la lutte de
libération nationale, en ajoutant que «plus d'une trentaine de ces statuts sont
prêts et que d'autres sont en discussion entre les syndicats sectoriels et les
ministères de tutelle.
Répondant à une question sur le
montant de la revalorisation du SNMG qui constitue le point nodal de la
prochaine tripartite prévue au plus tard pour la mi-décembre, le responsable
syndical a indiqué qu'»aucune proposition n'a été encore faite», estimant que
cette question «sera discutée entre l'UGTA et les différents partenaires». Il a
en outre précisé que le SNMG «a toujours évolué de 2.000 dinars et que cette
fois, nous espérons qu'il évoluera un peu plus», d'autant, a-t-il dit, que
l'UGTA a toujours discuté la question du SNMG en fonction d'une étude sur le
pouvoir d'achat». Loin de toute supputation, le chargé de l'information de
l'UGTA donne quand même un bout de réponse : ce qui ressort en substance est
que cette revalorisation ne sera pas conséquente et qu'on va aller vers un SNMG
dont la fourchette n'excédera pas les 15.000 dinars, partant du principe que
son augmentation est une chose acquise (le président de la République n'a eu de
cesse de le répéter) et que finalement les négociations vont tourner autour
«d'un petit supplément» pour sauver la face.
D'ailleurs, les syndicats
autonomes regroupés dans ce qu'ils appellent l'intersyndicale, composée de sept
syndicats de la Fonction publique (Cnapest, CLA, Snpepm, Satef, Snapap, Snte et
Ceca), exclus de ces rounds de négociations avec le gouvernement, ont fait de
l'augmentation des salaires et la révision du régime indemnitaire leur cheval
de bataille en organisant de manière cyclique des mouvements de protestation.
Ils ont eu à s'exprimer sur la prochaine tripartite, la qualifiant de «pièce de
théâtre dont les actes sont connus d'avance», notamment après que la loi de
finances 2010 eut été rendue publique et dans laquelle le gouvernement a
inscrit un budget de 230 milliards destiné au régime indemnitaire.
Une opinion que ne partage
nullement l'UGTA, considérant ce texte comme «une anticipation sur le volume
des dépenses de l'année prochaine qui doit tenir compte de l'augmentation du
SNMG et de ses retombées sur le régime indemnitaire qui seront décidées à la
prochaine tripartite».
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Posté Le : 02/11/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Moufida R
Source : www.lequotidien-oran.com