Ceux qui avaient assisté aux dernières révisions de la sélection algérienne avant l'examen final, ne sont pas tous contents. Les qualificatifs employés par les uns n'épousent forcément pas ceux des autres.Scotchés à la sortie du stade dans des coins, par grappes de cinq ou plus, les supporters s'interrogeaient sur la suite et ce qui va se tramer afin de redresser la barre et éviter l'irréparable. Pour ces jeunes fans expérimentés, le nul n'était pas une réponse qui confirmerait le voyage au Brésil. Les techniciens ne sont guères optimistes. Les déclarations du sélectionneur Vahid Halilhodzic après le match ressembleraient, selon eux plutôt à un discours presque stratégique pour calmer les esprits et surtout conforter la confiance des supporters afin qu'ils ne lâchent pas les Fennecs au bon moment. Il reconnaît l'erreur tactique commise et promet de revenir à la marque lors du jour «J». «OK pour tester les joueurs mais pas n'importe quel joueur... Il savait qu'ils n'étaient pas tous en forme, il savait que parmi eux, ils y avaient ceux qui ne pouvaient répondre aux appels de balles, alors pourquoi casser le rythme qui était bon en première mi-temps... C'est quoi cet exercice qui relève de l'amateurisme ' Nous espérons qu'une pareille bêtise ne viendrait pas fausser le jeu prochain», c'est dire que cette méchante réaction d'un supporter explique un peut la rage qui a étouffé la majorité des Algériens. Pour calmer le jeu, certains justifient cet échec calmement à travers le manque de compétition de plusieurs joueurs alignés et les récents transferts de certains joueurs, ce qui a pesé énormément dans leur préparation à l'image de Slimani, ajouté au choix tactique mis en place par le Bosniaque qui est dénoncé par la majorité des techniciens de la balle ronde. Les 45 premières minutes bien que coincés au milieu du terrain, les Verts arrivaient à faire déstabiliser la défense adversaire grâce au mode tactique animé par trois véritables récupérateurs, en l'occurrence le trio classique Mostefa-Lacen-Guedioura, avec en prime, un véritable soutien en attaque du trio Soudani-Djabou-Ghilès. Ce n'était pas le cas pour l'axe central géré par Halliche-Bougherra, qui était loin de rassurer le gardien. La preuve a été donnée en seconde mi-temps où justement ces maîtres de la défense ont manifesté des signes de déstabilisation, ce qui s'est expliqué par la promenade affichée par les Guinéens en allant déposer en l'espace de quatre minutes seulement, deux belles balles au fond de la cage algérienne par le géant et dangereux Cissé. Ce dernier, opportuniste a exploité les multiples erreurs commises au niveau de notre défense, ce qui rappelle que les Guinéens sont toujours redoutables et surtout fidèles à leur réputation de footballeurs très techniques et adroits. Qu'en pensent nos confrères ' «L'incorporation en deuxième mi-temps du trio Brahimi-Taïder-Belfodil, constituait avant toute autre considération, une véritable première au sein de l'EN. Malheureusement pour ces trois joueurs suscités, le onze aligné par Halilhodzic dès le retour des vestiaires, n'était plus en mesure de rééditer sa belle prestation fournie en première mi-temps. Subitement très mal inspirée, notamment en défense et aussi très peu présente dans la récupération du ballon, d'autant plus que le duo Taïder-Brahimi est plutôt connu pour son attirance vers le but adverse», faisait remarquer à juste titre, un confrère, dans son édition d'hier. La fièvre du 16 septembre 2013 sera battue par les leçons de mercredi dernier, nous l'espérons.
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Posté Le : 17/08/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : H Hichem
Source : www.lnr-dz.com