Une belle histoire

Le chapitre U20 clos, une nouvelle page est ouverte. Malgré le nombre impressionnant de pages tournées, on n'arrive toujours à écrire une belle histoire d'un football qui, pourtant, a connu ses lettres de noblesse. Sommes-nous incapables de «pondre» ne serait-ce qu'une seule fois, une histoire qui fera date dans les annales ' Au rythme où vont les choses, on doute fort que cela puisse arriver un jour.
Mais, l'espoir n'est pas perdu tant que la roue de la vie continue de tourner. Justement, en parlant de belle histoire, on ne peut passer sous silence les heures de gloire de notre football. Des générations ont inscrit en lettres d'or ce football dans les années 1980. Mais depuis, les mauvaises histoires se succèdent à un rythme effréné comme si cette poisse et la guigne collent à ce football. On ne peut omettre de citer les Madjer, Belloumi, Assad et tous les autres joueurs ayant marqué cette discipline d'une empreinte indélébile. Beaucoup de temps est passé et ce football n'a jamais plus relevé la tête ni connu des moments fastes même si, entre temps, l'équipe nationale a participé au Mondial-2010. Demain, une autre équipe nationale, celle d'aujourd'hui, commencera à écrire une nouvelle histoire. Serait-ce la bonne ' Tout le monde le souhaite mais faudrait-il d'abord passer l'écueil béninois pour que l'introduction soit attractive en attendant l'épilogue de ces éliminatoires de la Coupe du monde. C'est la seule manière de tourner la page du navet de l'Afrique du Sud quand notre onze national est sorti dès le premier tour de la CAN. Demain seront donc connus les contours de cette introduction et on saura si le reste de cette histoire mérite d'être lu et relu. A contrario, et comme à l'accoutumée, on tournera la page et on ouvrira une autre, celle des mauvaises histoires. Autrement dit, on restera toujours collés aux belles histoires du passé sans jamais scruter l'avenir. Demain sera donc une autre histoire.