L'émissaire de l'ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, a déclaré qu'un consensus sur la réconciliation en Libye s'est dégagé des consultations publiques tenues dans le cadre des préparatifs à la conférence nationale inclusive malgré les désaccords persistants sur l'amendement de l'accord politique libyen (LPL) ainsi que sur la nouvelle Constitution.«Certains points de consensus issus de ce vaste processus de consultations inclusives, mené dans différentes villes (Libyennes) commencent à prendre forme», a déclaré Ghassan Salamé lors d'un briefing lundi au Conseil de sécurité sur la situation en Libye. Parmi les points qui se sont dégagés de ce processus consultatif à large échelle, figurent la nécessité de décentraliser l'Etat afin de bâtir une nation unie et souveraine, l'urgence de veiller à une distribution plus équitable des ressources publiques, la création d'institutions de l'Etat unifiées, ainsi que le besoin de disposer d'une armée professionnelle. Salamé qui s'exprimait par visio-conférence depuis Paris a évoqué lors de sa présentation «une attente claire» du peuple libyen qui aspire à «sortir de la transition».
«C'est pourquoi l'avancement du processus politique est tellement vital», a-t-il expliqué. «Au coeur de l'opinion publique, se manifeste un fort désir de renouvellement de la scène politique, d'affirmation du pouvoir local et de retour à une vie normale avec des institutions ordinaires», a relevé l'émissaire onusien.
Et d'ajouter que ces réunions tenues, jusqu'ici, dans plusieurs villes libyennes, ont renforcé l'appel de la population à la tenue d'élections grâce à l'actualisation des listes électorales achevée en mars dernier et aujourd'hui à la faveur des consultations publiques organisées en préparation de la conférence nationale. Salamé a estimé que si les élections doivent avoir lieu le plus tôt possible, il est important de mettre en place les conditions propices à la tenue de ce scrutin, précisant qu'il était nécessaire de procéder à une nouvelle actualisation des listes électorales, et d'assurer les dispositions sécuritaires et l'engagement préalable des partis d'accepter les résultats.
Encore faut-il souligner, que la Chambre des représentants, repliée à Tobrouk, «tienne sa promesse de produire en consultation avec le haut conseil d'Etat libyen une législation électorale», a-t-il indiqué. Durant ce briefing, le chef de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (Manul) a informé le Conseil de sécurité de l'avancement du processus de l'approbation d'une nouvelle constitution en Libye en indiquant que l'Assemblée de rédaction de la constitution a été choisie démocratiquement lors d'élections libres et équitables.
Le projet de constitution proposé par cette assemblée qui représente les trois régions historiques en Libye bénéficie aussi de la majorité légale requise tel que stipulé par la déclaration constitutionnelle.
«Cependant les opinions divergent considérablement, sur le projet actuel de la Constitution», a-t-il précisé. Alors que de nombreux acteurs souhaitent aller au référendum pour adopter le texte, d'autres partis ont exprimé leur opposition en refusant d'émettre une loi référendaire tout en exigeant un retour au système politique fédéral de 1951.
«L'adoption d'une constitution est un moment crucial dans la vie d'une nation. Cela ne devrait pas être une raison de plus pour les divisions, les querelles ou les tensions», a estimé Salamé. Evoquant l'amendement du LPL, l'émissaire de l'ONU a expliqué que «les parties ne sont pas disposées à faire les concessions nécessaires» malgré les efforts de l'ONU de concilier les points de vue. Au lieu de se concrétiser, les amendements proposés à l'accord sont devenus «une diversion», a expliqué Salamé jugeant qu'il était «temps de tourner la page».
«En se concentrant sur les élections cette année, l'amendement du LPL diminue rapidement en importance», a-t-il soutenu à ce propos. Toutefois, a-t-il ajouté, il conviendrait d'exiger davantage du Conseil présidentiel pendant ses derniers mois, en ce qui concerne la préparation des élections et l'octroi de services.
Le représentant spécial a, par ailleurs averti que l'influence «périlleuse» des groupes armés sur la politique et l'économie libyennes risque de s'étendre, comme l'illustre la décision contestée du gouvernement d'entente nationale d'octroyer à un groupe armé des pouvoirs qui relèvent de l'autorité d'un Etat souverain. Salamé a mis en garde contre le risque que l'escalade «alarmante» des combats dans la ville de Sabha ne se transforme en conflit ethnique et se propage dans la région, de nombreux groupes armés venant de pays voisins ayant fait de cette partie de la Libye «leur champ de bataille», a-t-il dit.
Une avancée vers la réconciliation malgré les désaccords sur l'accord politique
L'émissaire de l'ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, a déclaré qu'un consensus sur la réconciliation en Libye s'est dégagé des consultations publiques tenues dans le cadre des préparatifs à la conférence nationale inclusive malgré les désaccords persistants sur l'amendement de l'accord politique libyen (LPL) ainsi que sur la nouvelle constitution. «Certains points de consensus issus de ce vaste processus de consultations inclusives, mené dans différentes villes (Libyennes) commencent à prendre forme», a déclaré Ghassan Salamé lors d'un briefing lundi au Conseil de sécurité sur la situation en Libye.
Parmi les points qui se sont dégagés de ce processus consultatif à large échelle, figurent la nécessité de décentraliser l'Etat afin de bâtir une nation unie et souveraine, l'urgence de veiller à une distribution plus équitable des ressources publiques, la création d'institutions de l'Etat unifiées, ainsi que le besoin de disposer d'une armée professionnelle. Salamé qui s'exprimait par visio-conférence depuis Paris a évoqué lors de sa présentation «une attente claire» du peuple libyen qui aspire à «sortir de la transition».
«C'est pourquoi l'avancement du processus politique est tellement vital», a-t-il expliqué. "Au c?ur de l'opinion publique, se manifeste un fort désir de renouvellement de la scène politique, d'affirmation du pouvoir local et de retour à une vie normale avec des institutions ordinaires ", a relevé l'émissaire onusien. Et d'ajouter que ces réunions tenues, jusqu'ici, dans plusieurs villes libyennes, ont renforcé l'appel de la population à la tenue d'élections grâce à l'actualisation des listes électorales achevée en mars dernier et aujourd'hui à la faveur des consultations publiques organisées en préparation de la conférence nationale.
Salamé a estimé que si les élections doivent avoir lieu le plus tôt possible, il est important de mettre en place les conditions propices à la tenue de ce scrutin, précisant qu'il était nécessaire de procéder à une nouvelle actualisation des listes électorales, et d'assurer les dispositions sécuritaires et l'engagement préalable des partis d'accepter les résultats.
Encore faut-il souligner, que la Chambre des représentants, repliée à Tobrouk, «tienne sa promesse de produire en consultation avec le haut conseil d'Etat libyen une législation électorale», a-t-il indiqué. Durant ce briefing, le chef de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (Manul) a informé le Conseil de sécurité de l'avancement du processus de l'approbation d'une nouvelle constitution en Libye en indiquant que l'Assemblée de rédaction de la constitution a été choisie démocratiquement lors d'élections libres et équitables. Le projet de constitution proposé par cette assemblée qui représente les trois régions historiques en Libye bénéficie aussi de la majorité légale requise tel que stipulé par la déclaration constitutionnelle.
«Cependant les opinions divergent considérablement, sur le projet actuel de la Constitution», a-t-il précisé. Alors que de nombreux acteurs souhaitent aller au référendum pour adopter le texte, d'autres partis ont exprimé leur opposition en refusant d'émettre une loi référendaire tout en exigeant un retour au système politique fédéral de 1951. «L'adoption d'une constitution est un moment crucial dans la vie d'une nation. Cela ne devrait pas être une raison de plus pour les divisions, les querelles ou les tensions», a estimé Salamé.
Evoquant l'amendement du LPL, l'émissaire de l'ONU a expliqué que «les parties ne sont pas disposées à faire les concessions nécessaires» malgré les efforts de l'ONU de concilier les points de vue.Au lieu de se concrétiser, les amendements proposés à l'accord sont devenus «une diversion», a expliqué Salamé jugeant qu'il était «temps de tourner la page».
«En se concentrant sur les élections cette année, l'amendement du LPL diminue rapidement en importance», a-t-il soutenu à ce propos. Toutefois, a-t-il ajouté, il conviendrait d'exiger davantage du Conseil présidentiel pendant ses derniers mois, en ce qui concerne la préparation des élections et l'octroi de services. Le représentant spécial a, par ailleurs averti que l'influence «périlleuse» des groupes armés sur la politique et l'économie libyennes risque de s'étendre, comme l'illustre la décision contestée du gouvernement d'entente nationale d'octroyer à un groupe armé des pouvoirs qui relèvent de l'autorité d'un Etat souverain.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 24/05/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R I
Source : www.lnr-dz.com