Algérie

Une autre vision sur la crise financière en Italie



Une autre vision sur la crise financière en Italie
Le drame social L'industriale (l'industriel), traitant des conséquences de la crise financière en Italie, du réalisateur italien Giuliano Montaldo a été projeté mercredi à la salle de la cinémathèque d'Alger.
Sorti en 2011, «L'industriale» a été projeté dans le cadre des Journées du cinéma italien organisées par la cinémathèque algérienne en partenariat avec l'Institut culturel italien et qui se poursuivront jusqu'au 23 mars. D'une durée de 94 minutes, le film traite de la crise économique qui étouffe l'Italie à travers le prisme de Nicola, interprété par Pierfrancesco Favino, un industriel au bord de la faillite, étranglé par les dettes et les banques, qui tente par tous les moyens de sauver son usine. En attendant l'achèvement d'une joint-venture salvatrice avec une société allemande, Nicola assiégé par ses employés perçoit le trouble s'installer dans sa seule certitude, son mariage avec Laura (Carolina Crescentini). Trop fier pour accepter l'aide financière de sa belle-mère ou pour régler ses problème conjugaux, Nicola s'entête à conclure le contrat avec les allemands et commence à soupçonner son épouse, en proie aux assiduités de Gabriel un jeune artiste roumain. Cette situation intenable pousse l'industriel à la ruse et l'imposture pour régler ses problèmes d'argent et à l'espionnage, au soudoiement et à la violence pour sauver son mariage. Nicola propose de l'argent à l'artiste pour disparaître de sa vie, le ton monte très vite entre les deux hommes et Nicola fini par tuer accidentellement l'amant supposé de son épouse, qui n'était qu'un confident pour Laura qui souffrait beaucoup des problèmes de son mari qui semblaient insolubles. Après une ultime imposture, Nicola parvient à convaincre le groupe allemand d'acheter un partie de son usine mais son mariage éclate une fois que Laura a découvert le crime. Dans un contexte économique étouffant, «L'industriale» s'inscrit dans la vision de films comme «Wall Street ll» (2010) d'Oliver Stone ou «Le capital» (2012) de Costa Gavras qui traitent du monde de la finance en période de crise mondiale. Sans directement dénoncer le système financier, Giuliano Montaldo met aussi en avant les difficultés intenables que doivent surmonter des chefs d'entreprises dans un tel contexte sans occulter la dimension humaine et les conséquences sociales que les patrons peuvent aussi subir. Huit autre films italiens sont à l'affiche de la salle de la cinémathèque d'Alger jusqu'au 23 mars, et seront projetés du 24 au 26 du même mois dans les cinémathèques d'Oran, Tizi-Ouzou, Béjaïa et Tlemcen.


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