Algérie

Une autre vie pour la ville de Tiddis ?



L'année 2010 sera-t-elle, enfin, celle de la prise en charge de la célèbre et ancienne ville de Tiddis, site historique le plus visité par les touristes, et même par des diplomates en déplacement dans la ville des ponts, qui ne ratent jamais l'occasion d'aller «faire un tour» à ce prestigieux endroit. Il faut le croire, puisqu'une étude pour l'élaboration du plan de protection et de mise en valeur du site archéologique en question vient d'être lancée par la direction de la culture de la wilaya de Constantine. La responsable du dossier au niveau de cette administration, Mme Haddad, confirme qu'un appel d'offres est lancé pour la sélection d'un ou de plusieurs bureaux d'études, qui seront chargés d'étudier et de proposer la prise en charge de l'entretien et des mesures conservatoires à prendre pour sauvegarder ce joyau architectural et historique, unique dans la wilaya.

 Tiddis ayant rempli à merveille le rôle de rempart et de poste avancé pour la défense de l'antique capitale de la Numidie, Cirta, risque par bonheur «de revivre une autre vie et être complètement relooké à brève échéance», selon l'expression de notre interlocutrice. «Destination prisée par les touristes tant étrangers que nationaux, qui y viennent nombreux par voiture ou par autocar, attirés par ses vestiges et monuments de grande valeur historique et culturelle», nous confie le président de l'association qui veille sur les lieux et milite pour la valorisation et la protection des édifices de ce site archéologique sans pareil. Le président de l'association culturelle «Tiddis» se félicite que ces legs de civilisations anciennes soient enfin pris à bras-le-corps par les autorités de la tutelle, qui se sont résolues enfin à entreprendre des expertises par le biais de bureaux d'études et ce, à l'effet de protéger et remettre en valeur les ruines et monuments archéologiques du site de Tiddis.

 Il rappelle que lui-même avec l'aide et la complète coopération des membres de son association n'ont eu de cesse de «harceler en quelque sorte les deux administrations, tutelles, à savoir la direction de la culture et celle du tourisme pour une prise en charge du site, surtout en ce qui concerne la création de postes de guides pour touristes, l'aménagement de routes y donnant accès, l'électrification du site, l'ouverture de locaux pour l'accueil, le repos, etc.». Le maire de la commune de Beni H'midène, quant à lui, souligne qu'à plusieurs reprises ayant eu à recevoir et à guider même des touristes étrangers, à la fin de leur séjour, «qu'ils ne m'ont pas caché leur étonnement de voir un tel joyau qui relate les temps immémoriaux de la région dans un état d'abandon».




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