Une autre raison pour l'échec scolaire

Les médecins spécialisés des unités de diagnostics et du suivi médical dans les milieux scolaires des régions Est du pays se sont rencontrés, hier, pour une journée d'études sur le problème de la surdité non décelée des enfants qui fréquentent les écoles. En collaboration avec des responsables du laboratoire « GSK », une quarantaine de médecins, ainsi que plusieurs professeurs des services ORL, se sont rencontrés pour débattre du dépistage précoce de la surdité ou l'hypoacousie chez les enfants. Plusieurs orateurs spécialisés dans ce domaine ont donné des orientations aux médecins chargés de l'hygiène scolaire, afin de procéder à ce genre de dépistage, ceci à l'aide d'appareils sophistiqués, qui seront utilisés dans les infirmeries scolaires, à l'occasion des visites médicales effectuées. Selon les organisateurs, « cette procédure est absolument nécessaire dans la mesure où de nombreux échecs scolaires ne sont pas la conséquence d'une faiblesse dans le suivi des cours par l'enfant, mais tout simplement parce qu'il n'entend pas ce que dit l'enseignant lors de son cours, ceci en ignorant dans la plupart des cas son handicap ». Ainsi, grâce à cet appareil dont l'utilisation a été expliquée lors de cette rencontre, l'anomalie acoustique sera immédiatement décelée par le médecin, qui préconisera les traitements à suivre, tout en informant les parents de l'enfant. A noter qu'au cours de cette rencontre, les spécialistes ont informé les assistants qu'une soixantaine d'enfants ont pu être pris en charge et soignés, grâce à cette méthode de dépistage et que sa généralisation donnera probablement de meilleurs résultats.