Une autre marche populaire à Oran

Invaincu depuis quatre matches et solide troisième au classement général de la Ligue 1, le Mouloudia d'Oran s'attaquera cet après-midi à un nouveau défi : faire fi du huis clos pour battre l'US Biskra d'un certain Nadir Leknaoui. Les retrouvailles entre l'actuel driver de l'USB et le public du MCO qui avait longuement chanté sa gloire en mai dernier après l'obtention d'un miraculeux maintien n'auront d'ailleurs pas lieu ce samedi. La faute à un huis clos imposé au stade Ahmed-Zabana en réponse à la banderole hostile aux présidents de la FAF et de la LFP, brandie par un groupe d'ultras lors du match face à Magra.Côté terrain, pour ce match face à Biskra, le staff technique mouloudéen a encore une fois laissé sur le flanc l'avant-centre Amine Hamia et le latéral gauche Zinedine Hamia, confirmant la liste des éléments ayant ramené un point de Hussein Dey, dimanche. Mais au lieu d'une liste de dix-huit joueurs, le duo Cherif El-Ouazzani-Mechri Bachir a convoqué vingt éléments dont le revenant milieu de terrain Hamza Heriet afin de parer à toute mauvaise éventualité pouvant survenir lors de l'ultime séance, à l'instar de cette suspicion entourant encore la présence de Mohamed Lagraâ en raison de douleurs persistantes.
En parallèle à cette rencontre à huis clos, une imposante marche des supporters est, du reste, programmée pour cet après-midi dans le but de faire parvenir aux hautes autorités du pays "la principale doléance du public mouloudéen, à savoir qu'une entreprise étatique reprenne officiellement la SSPA-MCO comme cela avait été promis par l'Etat en 2012 puis en 2018 sans pour autant que ces promesses soient tenues". L'appel, dont la source n'a pas encore été identifiée, exhortait ces dernières heures les "Hamraoua de tous bords" à se présenter à l'heure du match devant le stade Ahmed-Zabana pour entamer ensuite une marche jusqu'au siège de la wilaya. "Tout ce qu'on veut, c'est que l'Etat tienne ses engagements et désigne une entreprise publique pour reprendre le Mouloudia", précise ledit appel.

Rachid BELARBI