Algérie

« Une autre hausse attendue début 2013 » L'UGCAA à propos des prix des produits alimentaires



« Une autre hausse attendue début 2013 »                                    L'UGCAA à propos des prix des produits alimentaires
Ce qui impactera les prix des produits importés, notamment les légumes secs », a expliqué, hier, lors d'une conférence de presse, Hadj Tahar Boulenouar, porte-parole de l'UGCAA. « Le glissement du dinar, indique-t-il, est la raison principale de cette hausse probable des prix ». Un autre facteur est également à l'origine de celle-ci. « Il s'agit de la faiblesse de la production nationale, car nous avons un déficit de plus de 50% en céréales, 30% en légumes et fruits, 40% en viandes et de plus de 60% en lait. Des déficits que nous comblons par des importations. Plus le dinar est déprécié, plus les prix augmentent, car le plus important pour les fournisseurs est de maintenir leurs gains en devises, sinon les renforcer », a-t-il affirmé. La hausse des prix de location au niveau des marchés de gros, soutient-il, a également une incidence sur les prix des produits alimentaires. « Au marché de gros de Semmar, par exemple, dit-il, les prix de location sont fixés entre 150.000 et 200.000 DA ». « Pour amortir les frais de location, des commerçants sont obligés d'augmenter les prix de leurs marchandises », signale-t-il, en appelant les pouvoirs publics à accélérer la mise en place de l'Entreprise publique de création et de gestion des marchés, la réactivation du conseil national de la concurrence et l'achèvement du réseau national de distribution. « Ce réseau, qui consiste en la création de 30 marchés de gros, 800 marchés de détails et 1.000 marchés de proximité, devrait être prêt en 2014. Or, nous sommes en 2013 et la plupart des APC n'ont même pas encore dégagé le foncier pour ces marchés », déplore-t-il. Dans le même contexte, le porte-parole de l'UGCAA fait part de l'intention des locataires au niveau des marchés de gros de la wilaya d'Alger, (Belfort, Jolie-Vue et Chéraga), de déclencher une grève si le marché de gros de Semmar bénéficie toujours de certaines « faveurs », auxquelles, eux, n'y ont pas droit. « Selon la loi, les poids lourds ne sont pas admis dans les marchés de gros implantés en milieu urbain. Or, cette loi n'est pas appliquée pour le marché de Semmar. Aussi, les autres marchés de gros revendiquent, soit l'application de cette loi pour tout le monde, soit son abrogation pure et simple. Ils doivent se réunir la semaine prochaine pour décider de la démarche à suivre », souligne-t-il avant d'évoquer, par ailleurs, la hausse des prix de transport. Une hausse, estime-t-il, profitable aux commerçants, mais qui pénalise les citoyens. « C'est pour cette raison que cette hausse doit être suivie de l'amélioration des prestations de services. 20.000 véhicules parmi les 150.000 taxis et 70.000 bus ne répondent pas aux normes de sécurité et de confort », constate-t-il, en appelant les pouvoirs publics à renforcer le contrôle dans ce secteur.


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