Une autre déception

L'Algérie a joué avec le feu et a fini par se faire brûler. Un match largement à sa portée qu'elle n'a pas su négocier en se contentant de faire marche arrière juste après avoir inscrit le but. Inexplicablement, nos internationaux ont flanché au moment où ils avaient le second but au bout de leurs pieds.
La philosophie ultra offensive de Halilhodzic n'a pas fonctionné et n'a même pas été visible pour lui accorder des circonstances atténuantes. Sur un terrain neutre, l'équipe aurait pu développer un tout autre football que celui qu'elle a offert laissant les Algériens sur leur faim. Certes, la chaleur était suffocante et le taux d'humidité très élevé mais ce ne sont pas pour autant des excuses pour expliquer une défaite devant un Mali qui n'a rien d'un foudre de guerre. C'est plutôt l'Algérie qui lui a offert la victoire sur un plateau qu'autre chose. Les assauts répétés des Maliens ont usé les Algériens trop attentistes au lieu de répondre du tac au tac. M'Bolhi n'a fait que retarder l'échéance jusqu'à cette minute fatidique où il s'avéra vaincu devant une défense médusée qui n'a fait que constater les dégâts. C'est tout ce qu'il y a lieu de tirer comme enseignements de cette rencontre où les Algériens ont tout fait sauf de vouloir gagner. La victoire du Rwanda n'est finalement qu'un feu de paille aussi éteint que cette euphorie affichée à l'issue de ce match. Non, le Brésil n'est pas à notre portée et il faudrait vraiment un miracle pour qu'on y aille en 2014. Malgré le bon travail effectué par le Bosnien, notre équipe nationale est loin de répondre au haut niveau. Perdre si bêtement devant le Mali nous pousse à croire que le chemin est encore long pour bâtir une équipe nationale digne de ce nom. Si on n'est pas arrivés à remporter ce match largement à notre portée, quelle serait notre sort si jamais on venait à passer au second tour de ces éliminatoires '