Algérie

Une association contre l'empoisonnement des chiens errants



La solution préconisée par les membres de l'association est la vaccination massive, la stérilisation, ainsi que la réalisation de refuges pour animaux errants en concertation avec l'association SOS Animaux, qui rappelle que l'empoisonnement des chiens errants est interdit par la loi.Une action de protestation a été organisée récemment par l'association SOS Animaux d'Akbou contre l'empoisonnement des chiens et chats errants. En effet, le président de l'APC d'Akbou a pris un arrêté en vue de l'abattage des chiens et chats errants.
Pour les membres de l'association de défense des animaux d'Akbou, "la loi interdit strictement le recours à l'empoisonnement des chiens et chats errants". L'un des membres de l'association SOS Animaux a même parlé de "bombe à retardement".
La raison, c'est que "ces animaux errants qui vont avaler ce poisson ne vont pas périr sur place, mais plus loin. Ils peuvent tomber dans des rivières qu'ils vont empoisonner, ce qui va se répercuter sur la santé du citoyen. Ils peuvent être mangés par des animaux sauvages.
Le problème va être déplacé à la forêt". La solution préconisée par les membres de l'association est la vaccination massive et la stérilisation. "Depuis 1962, on procède à l'abattage des chiens et chats errants sans que le problème soit réglé. Pourquoi ne pas envisager la vaccination massive des animaux errants et leur stérilisation '" Ils plaident enfin pour la réalisation de refuges pour animaux errants en concertation avec l'association SOS Animaux.
par ailleurs, une campagne de vaccination contre la fièvre aphteuse, la rage, ainsi que la peste a été lancée par les services de l'APC d'Akbou.
Le praticien chargé de cette campagne de vaccination massive dans les communes d'Akbou et de Chellata est le vétérinaire privé Akilal Samir.
Il a expliqué en substance que ces deux pathologies, la fièvre aphteuse et la rage notamment, font l'objet d'un programme de lutte, basé sur des campagnes de vaccination massive des bovins, pour la préservation de ce capital. Il a rappelé qu'en matière de rage la vaccination des bovins a été rendue obligatoire en 2003, "afin de réduire l'incidence de cette maladie en élevage.
L'importance de sa répercussion fatale sur la santé humaine impose aujourd'hui la nécessité de la coordination intersectorielle et la poursuite des efforts pour une meilleure prise en charge du programme de lutte et de prévention contre la rage".
Concernant la fièvre aphteuse, le nombre de bovins vaccinés cette année risque d'être relativement faible comparativement au nombre de têtes bovines vaccinées durant les années précédentes en raison des réticences de certains éleveurs, qui se sont montrés très circonspects en ce début de campagne, qui s'achèvera le 26 octobre.
"Nous travaillons selon un programme, tracé avec les services concernés de l'APC et de l'Inspection vétérinaire. Nous nous déplaçons auprès des éleveurs en fonction des régions, quartiers ou villages, programmées."
Le but de cette campagne de vaccination est de "renforcer le matelas immunitaire de notre cheptel bovin et permettre le contrôle puis l'éradication de la fièvre aphteuse. La campagne de vaccination contre la fièvre aphteuse et la rage touchera tous les bovins âgés de plus de deux mois pour la fièvre aphteuse et plus de six mois pour la rage", a ajouté M. Akilal.
À signaler aussi que durant la même période une campagne massive de vaccination des chèvres et des moutons va être menée, a confirmé un élu de l'APC d'Akbou.

M. OUYOUGOUTE


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