Algérie

Une armée critiquée, des islamistes favoris Egypte



Au Caire, depuis la chute d'Hosni Moubarak,les militaires gèrentles affaires courantes. Des élections législatives sont prévues à partir du 28 novembre prochain rapporte l'Exprexx. Selonles premiers sondages,les islamistes devraient remporter le scrutin. Sa légitimité s'affaiblit au fil des mois. Le Conseil suprême des forces armées, présidé par le maréchal Mohamed Hussein Tantaoui, au pouvoir depuis la démission d'Hosni Moubarak, a tendance à "céder" face aux mobilisations populaires.
"L'armée égyptienne a été contrainte de virer Moubarak, président pendant près de trente ans, mais aussi de changer de gouvernement et d'organiser le procès de l'ancien chef d'Etat, souligne Alain Gresh, directeur adjoint du Monde diplomatique et spécialiste du monde arabe. Ce n'était pas son premier choix." Au pouvoir,les militaires ont, en effet, découvertles vertus du pragmatisme.
Par exemple, sur le mode de scrutin pourles élections législatives, prévues entre fin novembre et début mars 2012. Plusieurs partis politiques, dontles Frères musulmans, avaient critiquéune loi qui prévoyaitun système mixte entre scrutin proportionnel etuninominal réservé aux indépendants. Ils redoutaient que ce système favorise le retour aux affaires d'anciens membres du régime Moubarak.
Au final, seulun tiers des députés sera élu au scrutinuninominal;les autres, à la proportionnelle. Par ailleurs,les dirigeants de l'ancien parti officiel, le Parti national démocrate, PND, dissous depuis, pourraient se voir interdire le droits de se présenter.
Au Caire, depuis la chute d'Hosni Moubarak,les militaires gèrentles affaires courantes. Des élections législatives sont prévues à partir du 28 novembre prochain rapporte l'Exprexx. Selonles premiers sondages,les islamistes devraient remporter le scrutin. Sa légitimité s'affaiblit au fil des mois. Le Conseil suprême des forces armées, présidé par le maréchal Mohamed Hussein Tantaoui, au pouvoir depuis la démission d'Hosni Moubarak, a tendance à "céder" face aux mobilisations populaires.
"L'armée égyptienne a été contrainte de virer Moubarak, président pendant près de trente ans, mais aussi de changer de gouvernement et d'organiser le procès de l'ancien chef d'Etat, souligne Alain Gresh, directeur adjoint du Monde diplomatique et spécialiste du monde arabe. Ce n'était pas son premier choix." Au pouvoir,les militaires ont, en effet, découvertles vertus du pragmatisme.
Par exemple, sur le mode de scrutin pourles élections législatives, prévues entre fin novembre et début mars 2012. Plusieurs partis politiques, dontles Frères musulmans, avaient critiquéune loi qui prévoyaitun système mixte entre scrutin proportionnel etuninominal réservé aux indépendants. Ils redoutaient que ce système favorise le retour aux affaires d'anciens membres du régime Moubarak.
Au final, seulun tiers des députés sera élu au scrutinuninominal;les autres, à la proportionnelle. Par ailleurs,les dirigeants de l'ancien parti officiel, le Parti national démocrate, PND, dissous depuis, pourraient se voir interdire le droits de se présenter.




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