Le ministèreautorise l'ensemble des élèves ayant échoué au BEM et non admis en 1ère annéesecondaire à redoubler, abstraction faite de l'âge fixé à 16 ans.C'est l'une desdécisions contenues dans une correspondance émanant du ministère de l'Educationnationale, établie le 30 mai dernier, qui vient d'être adressée aux directeursde l'éducation relative aux dispositions organisationnelles et pédagogiquescomplémentaires pour l'année scolaire 2007/2008. L'argument avancé par leministère est lié au fait que ces élèves ont suivi leur cursus scolaire sousl'ère de l'école fondamentale et de l'actuelle réforme. En d'autres termes, cescollégiens ont été durant 6 et 4 ans respectivement dans le premier et le secondpaliers de l'enseignement général. Approchés, certains parents, non encoreinformés de cette mesure, ont paru totalement désemparés, voyant déjà leursenfants exclus et livrés à la rue. Ils remettent en cause l'évaluation d'unélève à partir d'un seul examen, alors que son travail durant l'année scolaireétait appréciable. « Il est impensable que les coefficients du BEM et desrésultats de l'année soient respectivement de 3 et 1. C'est une autre manièred'augmenter les risques d'exclusion », dira une mère à la recherche d'unealternative pour son fils. D'autres parents habitant la bourgade de SidiMaarouf nous feront savoir que 80 enfants, âgés en moyenne de 16 ans, risquentl'exclusion. Un chef d'établissement estime que cette mesure n'est en fait qu'unsursis pour ces milliers d'adolescents et ce n'est assurément pas une année deplus qui va les amener à améliorer leur niveau scolaire, étant donné que latransition entre les deux systèmes scolaires n'a pas été faite sans dégâts. Enrevanche, ils considèrent que la réhabilitation de l'examen du brevet est unebonne chose. Cela permettra à moyen terme de se rapprocher progressivement dela réalité du niveau scolaire. Néanmoins, pour la prochaine année, les chefsd'établissement craignent une surcharge des classes de 4ème année moyenne, desclasses difficiles à gérer au point de vue pédagogique car le suivi des élèvesdoit s'effectuer d'une manière régulière. Pour cela, le recours aux classesspéciales s'impose, pour peu que le problème des postes budgétaires soit réglé.A ce sujet, des chefs d'établissement craignent des classes «hétérogènes» dupoint de vue âge.
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Posté Le : 26/06/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : S Chalal
Source : www.lequotidien-oran.com