Algérie

Une année de prison à l'encontrede 21 manifestants


La cour de justice de Sidi M'hamed a rendu mardi son verdict : une année de réclusion, dont 6 mois avec sursis, à l'encontre de 21 personnes appréhendées dans le cadre du Hirak populaire, pour atteinte à l'unité nationale, assortie d'une amende de 30 mille Dinars algériens.La cour de justice de Sidi M'hamed a rendu mardi son verdict : une année de réclusion, dont 6 mois avec sursis, à l'encontre de 21 personnes appréhendées dans le cadre du Hirak populaire, pour atteinte à l'unité nationale, assortie d'une amende de 30 mille Dinars algériens.
Après une séance qui a duré une journée complète, le juge a prononcé le verdict suivant: "six mois de prison ferme et six mois avec sursis" à l'encontre de 21 détenus appréhendés lors des marches populaires pacifiques que connaissent plusieurs wilayas depuis le 22 février dernier, pour atteinte à l'unité nationale, en "brandissant l'emblème amazigh et en distribuant des autocollants et des tracts ". Une amende de 30 mille Dinars algériens a été infligée par la cour à chaque détenu, tous les objets qu'ils avaient en leur possession lors de leur arrestation ont été confisqués. ors de la même séance, le procès de 20 autres détenus pour les mêmes chefs d'inculpations, a été reporté pour le 18 novembre en cours, 11 étant sous mandat de dépôt et 9 sous contrôle judiciaire.
La rue adjacente à la cour de Sidi M'hamed a connu, dès les premières heures du procès, une affluence de citoyens dont la majorité étaient des proches demandant leur libération immédiate, face à une présence conséquente des forces de sécurité. Par ailleurs et au même tribunal, six manifestants ont été condamnés, hiermardi, à six mois de prison, indique le CNLD dans un communiqué. , Il s'agit de Messaoud Leftissi, Billal Bacha, Aibeche Djaber, Oudihat Khaled, Tahar Safi et Hamza Méharzi, selon la même source, qui ne précise pas les chefs d'inculpation. Ces condamnations ont suscité beaucoup de réactions et de réprobations. "Le FFS s'est insurgé contre ces verdicts qui traduisent clairement l'absence de volonté chez les tenants du pouvoir, d'aller vers l'apaisement.
Pis encore, ces décisions judiciaires arbitraires, qui ne s'appuient d'ailleurs sur aucun argument juridique valable, s'apparentent à une provocation caractérisée qui vise à pousser le peuple révolté d'une manière pacifique et civilisée, à l'escalade et à la violence. En vain, a indiqué le communiqué de ce parti. Pour Sofiane Djillali, du parti Jil Jadid, "la condamnation des jeunes détenus du hirak est une provocation et un non-sens". "Certaines juridictions les acquittent, d'autres les mettent en prison pour le même motif. Le jeu malsain du pouvoir se fait sur le dos de notre jeunesse. La justice continue à être instrumentalisée. Mon soutien aux détenus et à leurs familles", a ajouté le président de Jil Djadid.
Après une séance qui a duré une journée complète, le juge a prononcé le verdict suivant: "six mois de prison ferme et six mois avec sursis" à l'encontre de 21 détenus appréhendés lors des marches populaires pacifiques que connaissent plusieurs wilayas depuis le 22 février dernier, pour atteinte à l'unité nationale, en "brandissant l'emblème amazigh et en distribuant des autocollants et des tracts ". Une amende de 30 mille Dinars algériens a été infligée par la cour à chaque détenu, tous les objets qu'ils avaient en leur possession lors de leur arrestation ont été confisqués. ors de la même séance, le procès de 20 autres détenus pour les mêmes chefs d'inculpations, a été reporté pour le 18 novembre en cours, 11 étant sous mandat de dépôt et 9 sous contrôle judiciaire.
La rue adjacente à la cour de Sidi M'hamed a connu, dès les premières heures du procès, une affluence de citoyens dont la majorité étaient des proches demandant leur libération immédiate, face à une présence conséquente des forces de sécurité. Par ailleurs et au même tribunal, six manifestants ont été condamnés, hiermardi, à six mois de prison, indique le CNLD dans un communiqué. , Il s'agit de Messaoud Leftissi, Billal Bacha, Aibeche Djaber, Oudihat Khaled, Tahar Safi et Hamza Méharzi, selon la même source, qui ne précise pas les chefs d'inculpation. Ces condamnations ont suscité beaucoup de réactions et de réprobations. "Le FFS s'est insurgé contre ces verdicts qui traduisent clairement l'absence de volonté chez les tenants du pouvoir, d'aller vers l'apaisement.
Pis encore, ces décisions judiciaires arbitraires, qui ne s'appuient d'ailleurs sur aucun argument juridique valable, s'apparentent à une provocation caractérisée qui vise à pousser le peuple révolté d'une manière pacifique et civilisée, à l'escalade et à la violence. En vain, a indiqué le communiqué de ce parti. Pour Sofiane Djillali, du parti Jil Jadid, "la condamnation des jeunes détenus du hirak est une provocation et un non-sens". "Certaines juridictions les acquittent, d'autres les mettent en prison pour le même motif. Le jeu malsain du pouvoir se fait sur le dos de notre jeunesse. La justice continue à être instrumentalisée. Mon soutien aux détenus et à leurs familles", a ajouté le président de Jil Djadid.
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