Algérie

Une alternative incontournable pour pallier le manque de pluviométrie


Le P-dg de l'Algerian Energy Company (AEC), Mohamed Boutabba, est revenu, hier mardi, à Alger, sur l'approvisionnement en eau potable à partir des stations de dessalement de l'eau de mer. Affirmant que le dessalement de l'eau de mer est une alternative incontournable, voire stratégique, pour pallier le manque de pluviométrie à l'origine du stress hydrique vécu en Algérie. « L'Algérie produit 2.1 millions de m3 par jour. Avec le lancement du programme complémentaire, décidé par le président de la République, constitué pratiquement de cinq nouvelles stations, la capacité de production additionnelle atteindra un million et demi de m3 par jour. Ce qui permettra une production totale de 3.6 millions de m3 par jour d'ici décembre 2024 », a-t-il indiqué. Assurant que ces stations de dessalement d'eau de mer épargneront notre population du stress hydrique.S'exprimant lors de son passage à l'émission «L'Invité de la Rédaction de la Chaîne III de la Radio algérienne, Mohamed Boutabba a fait remarquer que ces nouvelles stations, en cours de réalisation, sont réparties sur le littoral national. A commencer, a-t-il dit, par Oran où une station est réalisée sur Cap Blanc, en raison du stress hydrique bien prononcé dans la région. « Les quatre autres stations sont respectivement réalisées à Fouka (Alger), pour Blida et l'Algérois, à Cap Djenet (Boumerdès), à Toudja (Béjaïa) et la dernière est située à l'extrême-Est dans la wilaya d'El Tarf », a-t-il poursuivi. Estimant que la problématique de l'eau ne se posera plus en Algérie.
Ces nouvelles stations, a observé Mohamed Boutabba, sont toutes montées par des filiales de Sonatrach, citant dans l'ordre l'AGCB, la GTP, l'ENAC et SARPI et Cosider pour la station de Fouka, le P-dg d'AEC, a assuré que la capacité unitaire journalière de chaque station est conséquente puisqu'elle suffit pour 3 millions d'habitants. Car, hormis Alger et Oran à forte concentration d'habitants, les autres stations peuvent être considérées comme installations d'envergure. Evoquant l'éventualité de réaliser, à court terme, des stations mobiles, dites ''conteneurisées'', d'une capacité journalière de 2500 m3 pour venir en aide à certaines villes en fonction de la demande, l'Invité de la chaîne III de la Radio algerienne a assuré qu'après la réalisation de ces installations, l'entreprise va entamer la deuxième phase du processus à savoir la sécurisation des stations de dessalement. Affirmant que tous les intrants en consommables doivent être fabriqués en Algérie et supervisés par l'AEC qui assurera la maintenance et l'exploitation.
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