UNE ACTIVITE PROFESSIONNELLE DANS UNE CITE RESIDENTIELLE

Les résidents de la cité des 200 logements « Cité Azzouz » dans le quartier Sidi Djillali souffrent le martyre suite aux désagréments causés par une activité professionnelle de nuisance (tôlerie, mécanique, électricité auto et lavage de voitures). Dans une pétition adressée au président de l'APC de Sidi Bel Abbès, dont une copie est parvenue à notre rédaction, il est clairement souligné que l'atelier de tôlerie « est en train de nous mener la vie dure à cause des désagréments multiples ».La fumée, l'odeur suffocante de la peinture, le bruit des débarbeuses qui ne s'arrêtent pas à longueur de journée sont le lot des déboires de ces résidents qui ne savent plus à quel saint se vouer d'autant plus que le site est situé juste en face du siège de la daïra. Les signataires de la pétition interpellent le premier responsable de l'exécutif, après avoir vainement frappé aux portes de l'APC, de la direction de l'environnement, pour une intervention urgente pour que cesse ce cauchemar qui apparemment dure depuis l'année 2011. Les protestataires sont allés jusqu'à soupçonner une complicité des services concernés par la fermeture administrative puisqu'il aurait été question d'au moins deux arrêtés qui à ce jour n'ont pas été exécutés, a-t-on signalé non sans amertume. A priori la loi est intransigeante à ce sujet et elle exige la délocalisation de ces activités professionnelles vers des zones d'activité en dehors du tissu urbain. Les résidents de cette cité revendiquent une commission d'enquête pour délimiter les responsabilités des services qui ferment les yeux sur ce drame vécu au quotidien par des centaines de citoyens.