Une activité...polluante

Oued Ksari, comme son nom l'indique est une localité qui longe une rivière qui à son tour se déverse après un interminable parcours dans la Méditerrané. Les habitués de la «casse» ont sans doute remarqué qu'outre le paysage «déformé» par ces amas de véhicules, la verdure est constante de ce côté de la wilaya de Tizi Ouzou qui reprend son activité après des années de disette forcée par les multiples actes criminels des groupes terroristes qui y activaient. Cependant, le fait qui attire l'attention c'est l'insouciance quasi-totale affichée vis-à-vis de cette même verdure. Et c'est l'oued qui en subit les conséquences. En effet, après avoir été «soigneusement désossées», les carcasses des voitures finissent, toutes dans la rivière d'à côté. Encore une fois, l'argent prime sur la sauvegarde de l'environnement. Interrogé, un cadre de la Direction locale de l'Environnement de Tizi Ouzou, s'est refusé à tout commentaire. Pour lui, «impossible d'avoir des contrôleurs au moindre recoin si la culture de la sauvegarde de son environnement n'est pas inculquée aux citoyens». «Tout comme l'extraction illégale du sable des Oueds, se servir de la rivière afin de se débarrasser du flux des carasses sans utilité, représente un délit pour lequel la législation algérienne a bel et bien prévu des textes de lois. À mon avis, ces mêmes textes doivent être appliqués à la lettre», a-t-il dit. A bon entendeur.