UNE ACTIVITE NORMALE SELON LE CRAAG Trois séismes en moins d'une semaine à Médéa

Trois secousses telluriques enregistrées en moins d'une semaine, toutesdans la région de Médéa. Selon le CRAAG, cela n'a rien d'inquiétant puisqu'ils'agit d'une zone connue pour son activité sismique.  Hier encore une nouvelle secoussed'une magnitude de 3,2 sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistrée dansla matinée aux environs de 6 h 10 minutes.  Selon le centre de recherche enastronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG), l'épicentre de cette secoussea été localisé dans une région montagneuse de la commune de Bouaïchoune, à 21km au sud-ouest de Médéa. Vendredi dernier une secousse unpeu plus forte, d'une magnitude de 3,6 sur l'échelle de Richter, avait étéressentie, à 21 h 36 mn, dans la même commune, «sans faire de victime ou dedégâts», précise-t-on de même source. C'est mardi d'avant qu'a étéenregistrée la plus forte secousse dans cette même région de Médéa. Le CRAAGavait annoncé une secousse de 4,7 degrés sur l'échelle ouverte de Richter,enregistrée à 7 h 56 mn (heure locale). L'épicentre de cette secousse a étélocalisé à 8 km au nord-est du chef-lieu de la wilaya, précise la même source.La secousse a eu lieu dans une zone montagneuse inhabitée au lieu-dit DjebelBéni Messaoud, dans la commune d'El-Hamdania. Selon la protection civile de lawilaya de Médéa, la secousse ressentie mardi matin «n'a causé aucune pertehumaine ni dégâts matériels».  Contacté par le Quotidien d'Oran,le CRAAG a estimé qu'il n'y avait rien d'inquiétant par rapport à ces secoussesà répétition même si elles ont été enregistrées dans un laps de temps assezréduit. «L'inquiétant pour nous serait qu'il n'y ait pas de secousses dans unerégion censée avoir une activité sismique», a affirmé le CRAAG.  Pour le centre de recherche enastronomie, astrophysique et géophysique, cela rentre dans le cadre del'activité normale de la région. Nous avons toujours indiqué que le Nord dupays présentait une activité sismique. Les trois secousses enregistréesces derniers jours sont toutes faibles. Le fait qu'elles ont été enregistrées àdes moments où la population était occupée par ses activités quotidiennes, afait qu'elles n'ont même pas été ressenties par les citoyens. Seuls les centresspécialisés comme le nôtre ont pu les détecter.