Algérie

«Une activité loin d'être maîtrisée»




«Je peux vous dire que les aviculteurs qui font le suivi chez des praticiens vétérinaires sont rares. Beaucoup préfèrent traiter eux-mêmes leurs volailles et se procurent des médicaments auprès de coopératives», ce qui, ajoute-t-il, comporte des risques majeurs pour le consommateur. « En principe, ces médicaments sont détenus par les seuls vétérinaires, mais ils sont vendus frauduleusement par d'autres parties», révèle notre interlocuteur, qui estime que pour faire face à  cette situation, les vétérinaires doivent s'organiser. Leur association attend depuis plus d'une année, l'obtention de son agrément.
Le Dr Hamdi regrette que certains vétérinaires, inconscients, délivrent des certificats d'orientation à  l'abattage pour des volailles qui n'ont subi aucun suivi vétérinaire. Il soutient que certaines maladies de la volaille sont directement liées à  la qualité de l'aliment et aux conditions de l'élevage. Parmi les affections les plus fréquentes, il cite les maladies respiratoires chroniques (MRC), la colibacillose et la coccidiose. Deux autres affections, la gumburo et la pseudo peste, sont fréquentes et ont un caractère de maladies à  déclaration obligatoire. Or, dans les élevages informels, rien n'est recensé, ni signalé.
Le Dr Hamdi déplore le fait que «beaucoup d'aviculteurs ne respectent pas le protocole de vaccination préconisé par la DSV». Pour lui, la non-conformité des locaux aggrave la situation.                        


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