Algérie

Une 8e édition sous le signe de la gouvernance Forum pour le développement de l'afrique



Une 8e édition sous le signe de la gouvernance                                    Forum pour le développement de l'afrique
La question des terres arables dans le monde revient sur le devant de la scène internationale. Elle a été abordée à Addis Abeba ces trois derniers jours lors de la 8e édition du Forum pour le développement de l'Afrique. Sous le thème de la gestion des risques et les opportunités des investissements fonciers à grande échelle en faveur du développement de l'Afrique. La question vaut le détour au regard de l'inéquation entre l'abondance des richesses de ce continent et de la pauvreté des ses habitants. Il faut savoir qu'en matière de ressources naturelles la terre brune est la mieux lotie. Elle détient
40 % des réserves d'or contre 10 % qui est le pourcentage de réserves du pétrole africain et un peu plus de 30 % des stocks des métaux dont le coltan, l'autre or noir de l'Afrique et qui fait saigner ses pays dont la RDC en est l'exemple le plus éloquent. Pour ce qui est des terres arables cultivables, dont elle aussi lotie que ses autres richesses, celles-ci sont les plus incriminées dans le problème de la faim en Afrique. Quoi de plus évident quand on sait que sur les 4,9 milliards d'hectares de terres arables que notre bonne vieille terre possède ( Selon Trux et Zeitz, 2011) 60 % reviennent à la terre brune et restent non exploitées.
D'après les dernières études faites par la société allemande, K+S KALI GmbH spécialisée, dans le secteur minier de potassium, les terres arables disponibles en Afrique
diminueront jusqu'à l'année 2025 de deux tiers par rapport à 1990. Selon les recherche de cette boîte, les causes principales sont la nature du climat sec, l'érosion, la salinisation et l'utilisation «inappropriée» de ces terres qui les mènent vers ces déperditions à l'instar de la substitution des exploitations agricoles par d'autres, à vocation industrielle ou encore la corruption.
Critique, K+S KALI GmbH dresse un graphe des plus sévères sur les déperditions de surfaces agricoles utiles (SAU) et leur impact sur la faim. Selon les prévisions de l'Organisation de l'alimentation et l'agriculture (FAO) à l'horizon 2050 la SAU sera réduite comme peau chagrin pour atteindre les 0,17 hectares. En 1970, la FAO tablait sur une SAU égale à 0,38 hectare en 1970.
Ajouté à ces déperditions énormes, depuis l'envolée des prix du brut et l'émergence du BRIKS et dans son sillage l'accroissement de la demande des produits agricoles et des biocarburants tel que prônés par le Brésil, l'Agence allemande de coopération technique (GTZ), s'est investie sur la question en Afrique. De ce qui en ressort, l'on sait globalement qu'il s'agit de transactions foncières passées, dans leur majorité, en catimini et à haut risque. Ainsi de 2004 à ce jour l'on dénombre 30 millions d'hectares de terres agricoles déjà été bradées au profit de grands lobbies et puissances. Il y va des grandes boîtes industrielles comme Daewoo pour qui, en passant un contrat d'exploitation de 1,3 million d'hectares à Madagascar a eu comme revers en plus de réduction des populations des singes Catta, le renversement, en mars 2009, du président Marc Ravalomanana. Pour mettre un terme à cette saignée verte l'ONG a lancé maints appels à la Banque mondiale. Aujourd'hui, c'est entre Africains que la question se discute à de l'initiative conjointe de l'UA, la CEA et de la BAD à Addis Abeba pour gérer et mobiliser des ressources pour le continent auquel le secrétaire d'Etat chargé de la Prospective et des Statistiques, Bachir Messaitfa, prend part ainsi que des chefs d'Etat et de gouvernement et des experts.
Des décideurs, des experts et des partenaires de développement : l'UA
arrivera-t-elle à porter sa voix là où OX fam a échoué '
La question des terres arables dans le monde revient sur le devant de la scène internationale. Elle a été abordée à Addis Abeba ces trois derniers jours lors de la 8e édition du Forum pour le développement de l'Afrique. Sous le thème de la gestion des risques et les opportunités des investissements fonciers à grande échelle en faveur du développement de l'Afrique. La question vaut le détour au regard de l'inéquation entre l'abondance des richesses de ce continent et de la pauvreté des ses habitants. Il faut savoir qu'en matière de ressources naturelles la terre brune est la mieux lotie. Elle détient
40 % des réserves d'or contre 10 % qui est le pourcentage de réserves du pétrole africain et un peu plus de 30 % des stocks des métaux dont le coltan, l'autre or noir de l'Afrique et qui fait saigner ses pays dont la RDC en est l'exemple le plus éloquent. Pour ce qui est des terres arables cultivables, dont elle aussi lotie que ses autres richesses, celles-ci sont les plus incriminées dans le problème de la faim en Afrique. Quoi de plus évident quand on sait que sur les 4,9 milliards d'hectares de terres arables que notre bonne vieille terre possède ( Selon Trux et Zeitz, 2011) 60 % reviennent à la terre brune et restent non exploitées.
D'après les dernières études faites par la société allemande, K+S KALI GmbH spécialisée, dans le secteur minier de potassium, les terres arables disponibles en Afrique
diminueront jusqu'à l'année 2025 de deux tiers par rapport à 1990. Selon les recherche de cette boîte, les causes principales sont la nature du climat sec, l'érosion, la salinisation et l'utilisation «inappropriée» de ces terres qui les mènent vers ces déperditions à l'instar de la substitution des exploitations agricoles par d'autres, à vocation industrielle ou encore la corruption.
Critique, K+S KALI GmbH dresse un graphe des plus sévères sur les déperditions de surfaces agricoles utiles (SAU) et leur impact sur la faim. Selon les prévisions de l'Organisation de l'alimentation et l'agriculture (FAO) à l'horizon 2050 la SAU sera réduite comme peau chagrin pour atteindre les 0,17 hectares. En 1970, la FAO tablait sur une SAU égale à 0,38 hectare en 1970.
Ajouté à ces déperditions énormes, depuis l'envolée des prix du brut et l'émergence du BRIKS et dans son sillage l'accroissement de la demande des produits agricoles et des biocarburants tel que prônés par le Brésil, l'Agence allemande de coopération technique (GTZ), s'est investie sur la question en Afrique. De ce qui en ressort, l'on sait globalement qu'il s'agit de transactions foncières passées, dans leur majorité, en catimini et à haut risque. Ainsi de 2004 à ce jour l'on dénombre 30 millions d'hectares de terres agricoles déjà été bradées au profit de grands lobbies et puissances. Il y va des grandes boîtes industrielles comme Daewoo pour qui, en passant un contrat d'exploitation de 1,3 million d'hectares à Madagascar a eu comme revers en plus de réduction des populations des singes Catta, le renversement, en mars 2009, du président Marc Ravalomanana. Pour mettre un terme à cette saignée verte l'ONG a lancé maints appels à la Banque mondiale. Aujourd'hui, c'est entre Africains que la question se discute à de l'initiative conjointe de l'UA, la CEA et de la BAD à Addis Abeba pour gérer et mobiliser des ressources pour le continent auquel le secrétaire d'Etat chargé de la Prospective et des Statistiques, Bachir Messaitfa, prend part ainsi que des chefs d'Etat et de gouvernement et des experts.
Des décideurs, des experts et des partenaires de développement : l'UA
arrivera-t-elle à porter sa voix là où OX fam a échoué '


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