Algérie

Une 4ème consécration germanique fort méritée



Une 4ème consécration germanique fort méritée
Une équipe allemande très technique, arrivée au sommet de son art et qui a enfin récompensé toute une génération de joueurs parmi les meilleurs du moment à l'échelle mondiale.La 20ème Coupe du monde à laquelle n'a pas manqué d'y prendre part, avec beaucoup de mérite, l'Algérie, a connu son apothéose dimanche dernier au stade Maracana de Rio, avec la consécration de l'Allemagne. Vainqueur en finale devant l'Argentine, au terme de 120 minutes de jeu disputées de bout en bout, auquel la Mannschaft a tout de même attendu les ultimes instants de la prolongation pour arriver de nouveau à ses fins, sous la forme d'un but inscrit par Mario Götze. Alors que toute la planète foot pensait que cette Coupe du monde 2014 allait finalement recourir à la fatidique série des tirs au but pour départager en finale les Allemands et les Argentins, une action éclair menée par Schürrle, ponctuée par une passe décisive vers Götze, l'autre joker de luxe du sélectionneur Joachim Lowe, allait permettre à celui qui avait remplacé auparavant son coéquipier attaquant Miroslav Klose, de crucifier d'une superbe volée du pied droit, l'excellent portier Romero, et une Albicéleste à bout de forces. Une finale argentino-germanique qui n'a pas atteint des sommets, mais qui a été marquée tout au long de son déroulement par plusieurs moments forts, et au cours desquels, si les Allemands ont souvent eu la maîtrise du ballon, c'était toutefois les Argentins qui s'étaient procuré plusieurs occasions franches pour ouvrir la marque, à l'image de cette action que Higuaïn allait lamentablement gâcher en première mi-temps, alors que l'ex-attaquant du Real Madrid s'était pratiquement retrouvé seul face au portier Neuer, suite à l'une des rares erreurs commises par la défense germanique. Deux finalistes qui avaient opté pour deux plans de bataille bien étudiés, tant du côté du sélectionneur Low que celui de l'Argentin Sabella, au cours d'un match final qui n'a pas manqué de retenir jusqu'au bout en haleine le mythique stade Maracana, et les millions de téléspectateurs du monde entier. Un match d'hommes marqué par plusieurs chocs physiques, et dont la première victime a été le jeune milieu de terrain récupérateur Kramer. Un imprévu de taille dans le camp allemand, après le forfait de dernière minute de Khedira, et qui allait contraindre le sélectionneur Joachim Low à faire appel à Schürrle, avant la pause. Côté argentin, après le retour des vestiaires, Lionel Messi a décidé de montrer enfin le bout du nez, en mettant en danger le Keeper Neuer, suite à deux ou trois coups de génie qui ont failli faire mouche.Puis plus rien du côté de l'attaque argentine, malgré l'incorporation en seconde période de jeu de Aguero et Palacio. Beaucoup plus frais physiquement que les Argentins, les Allemands ont encore basé la force de leur jeu sur les Bavarois du Bayern, Thomas Muller, Phillip Lahm, Boateng, et l'inusable Shweinsteiger, véritable «tôlier» de la Mannschaft, pour mettre à genoux une équipe d'Argentine au sein de laquelle les Michelis, et autres Mascherano ont longtemps retardé l'échéance, avant de s'avouer vaincus par plus fort qu'eux.Une équipe allemande très technique, arrivée au sommet de son art et qui a enfin récompensé toute une génération de joueurs, parmi les meilleurs du moment à l'échelle mondiale. Toute une flopée de footballeurs et qui avait commencé à fleurir depuis le Mondial 2006, échoué de peu en demi-finale du précédent mondial, et qui vient de succéder avec beaucoup de mérite à la Roja d'Espagne, dans un pays où le football n'est plus roi aujourd'hui, mais bien du côté du Rhin.60 ans après leur première consécration mondiale face à la prestigieuse Hongrie de Puskas de l'époque que tout le monde considérait en 1954 en Suisse, le Brésil de l'Europe, les Allemands sont plus que jamais présents. Pour preuve, le Mondial 2014 vient de plébisciter au pays de la samba, une nation européenne qui a su forcer l'admiration autour d'elle, en remportant en cette date du 13 juillet 2014, une quatrième Coupe du monde, pour récompenser à juste titre la stabilité d'un staff technique et d'un effectif de joueurs tous d'égale valeur.L'Allemagne championne du monde pour la première fois au Brésil, donne aujourd'hui une dimension supplémentaire au ballon rond mondial. Un véritable esprit d'équipe germanique qui ne date pas d'aujourd'hui, mais depuis des décennies au sein du football allemand.




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