Algérie

Une 404 broyée par un camion semi-remorque



Un mort et un blessé près de Mascara Un spectacle à ne pas voir, des images insoutenables, une circulation bloquée sur le périphérique sud, un camion semi-remorque en travers de la route, un véhicule utilitaire broyé, des curieux qui accourent reculant aussitôt arrivés devant le tas de ferraille en se tenant la tête, d’autres pris de vomissements et un cadavre coincé dans un enchevêtrement de tôle, tel est le tableau funeste d’un grave accident de la circulation qui s’est produit ce dimanche aux portes de la ville de Mascara. Vers 6h35 du matin, une camionnette Peugeot 404 bâchée, conduite par G.A., 68 ans, père de 4 enfants et demeurant au village de Kouaïer, avait débouché sur la RN14 menant à Tiaret. Une centaine de mètres plus loin, le véhicule a voulu bifurquer sur une bretelle pour entrer en ville. En face, un camion semi-remorque transportant des céréales venait de Relizane et se dirigeait vers le sud. Les témoins affirment que le camionneur a émis des appels de phares et lancé des coups de klaxon pour le respect de sa priorité au chauffeur de la 404, ébloui semble-t-il par les premiers rayons de soleil. Toujours est-il qu’en pleine intersection, la manœuvre à haut risque a eu une issue fatale. Tout l’avant de la 404 bâchée a été littéralement écrasé contre l’habitacle où même le volant a été repoussé jusqu’au dossier, écrasant le conducteur. Sous la violence de la collision, le châssis du véhicule a également été tordu. La Protection civile a dû employer les gros moyens pour désincarcérer le cadavre qui sera déposé à la morgue de l’hôpital Meslem. Quant au chauffeur du camion semi-remorque, B.A., 39 ans, il a été évacué vers les UMC. Il a fallu par ailleurs recourir au camion-grue pour déplacer le camion et dégager la voie. Les dégâts sont considérables. La Sûreté urbaine de Kessibia a dû renforcer ses éléments pour canaliser les longues files de voitures sur cette route nationale où la circulation a été bloquée pendant un certain temps. Des brèches ont été ouvertes sur les bas-côtés par la police jusqu’au rétablissement du trafic.   Aïd K.


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