Algérie

Une 10e édition et des promesses



Une 10e édition et des promesses
Du 14 au 23 juin, Constantine accueillera pour la dixième année consécutive le festival culturel international de jazz de Constantine, Dimajazz, un évènement de classe internationale, désormais ancré dans les m'urs musicales de la ville des Ponts.
Du 14 au 23 juin, Constantine accueillera pour la dixième année consécutive le festival culturel international de jazz de Constantine, Dimajazz, un évènement de classe internationale, désormais ancré dans les m'urs musicales de la ville des Ponts.
Pour cette édition-anniversaire, le commissariat du festival a fait appel aux artistes ayant marqué et soutenu ce rendez-vous du jazz depuis ses premières éditions. De même, le 10e anniversaire de Dimajazz, coïncidant avec le cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie, courra sur dix jours au lieu de six habituellement.
Mourad Benhammou et ses «Jazzworkers», déjà présents à la première édition de 2003 de Majazz, l'ancêtre de Dimajazz, auront l'honneur d'inaugurer le spectacle, aux côtés d'autres noms du jazz mondial dont des habitués du festival de Constantine, à l'exemple de «Aka Moon trio» qui fête cette année ses 20 ans de carrière.
Les organisateurs avaient promis de «casser la tirelire pour fêter comme il se doit le 10e Dimajazz et laisser libre cours aux fantasmes musicaux», et pour ce faire, ils se sont offerts un plateau de choix composé de formations «all stars» comme celle de Didier Lockwood, de piano de maître avec Omar Sosa et de gourou africain avec Paco Sery.
La programmation de ce Dimajazz aura son lot de nouveautés avec le père des Steelpan (Tambours symphoniques en acier) Andy Narell, qui a introduit cet instrument dans le jazz ou la star montante du jazz oriental Dhafer Youcef qui sera accompagné sur scène par le guitariste Nguyen Le, et le violoniste algérien Kheireddine M'kachiche, partenaire dans de nombreux projets avec des formations jazz européennes et algériennes.
Un festival off, réservé aux jeunes groupes algériens comme Caméléon ou Algorithme, se tiendra au Palais de la culture Malek-Haddad, parallèlement au festival, prévu au théâtre de Constantine. Dimajazz de Constantine a vu le jour en mars 2003, grâce à l'association Limma, composée de musiciens et d'amateurs de jazz qui avaient organisé en 2000 le festival de musique moderne avant de lancer Limma festival l'année suivante.
Ce n'est qu'en 2007 que le festival s'impose et obtient son institutionnalisation qui débouche sur l'installation d'un commissariat constitué des membres du bureau de l'association et chapeauté par son président Bouzouki Zoner. Devenu officiellement «festival culturel international de jazz de Constantine», sous la tutelle du ministère de la Culture, il conserve néanmoins son appellation originelle «Dimajazz», son label artistique.
Dans le souci d'offrir à la ville des Ponts l'opportunité d'élargir ses horizons musicaux et de diversifier les activités culturelles de la ville, l'association Limma a réussi à donner à «Dimajazz» une notoriété internationale grâce à la régularité de la manifestation, la qualité et la diversité de ses prestations.
Dans le même élan, les promoteurs du festival tentent d'apporter leur contribution à la pédagogie musicale qui fait défaut dans la région, en organisant des master class en Algérie avec la programmation, cette année, de résidences de formation de jazz, à l'attention de musiciens confirmés, où se relayeront plusieurs stars internationales. Bel exemple de persévérance, selon les observateurs, la longévité record de Dimajazz est le fruit du travail des organisateurs qui, chaque année, font face à des «obstacles à tous les niveaux de la préparation» qu'ils assurent de façon autonome.
Capacités d'accueil des infrastructures culturelles de la wilaya, disponibilité des équipements de sonorisation et des instruments de musique, mais surtout moyens (transport, accueil et autre procédure de visas pour les artistes et pour la presse internationale) s'invitent, chaque année, au nombre de difficultés que rencontrent les organisateurs qui se font un point d'honneur de récidiver chaque année contre vents et marées, comme l'attestent les observateurs de la scène culturelle de Constantine.
Selon eux, le parcours de Dimajazz est le témoin type de l'émergence d'une dynamique culturelle citoyenne qui a atteint un grand niveau de maturité en devenant une «quasi référence en matière d'organisation et de communication» avec la mise en ligne, notamment, d'un site Internet à la disposition des festivaliers et des professionnels.
Constantine a ainsi accueilli, dix ans durant, les plus grands jazzmen du monde, à l'instar de Boney fields, Cheick Tidiane Seck ou Philip Catherine qui s'accordent à dire de ce festival qu'il est «admirable tant par sa longévité que par ses promoteurs et leurs objectifs».
Mais l'histoire de ce festival a néanmoins été écrite dans la douleur avec la perte en cours de route de deux membres fondateurs de l'association Limma et du festival, Aziz Djemame, musicien natif de Jijel disparu le 23 juillet 2005, et Adel Merrouche décédé le 9 janvier 2007.
En leur souvenir, leurs camarades promettent de faire «swinguer» Constantine le temps d'un festival. Au plus grand bonheur des amateurs de rythmes jazzy.
Pour cette édition-anniversaire, le commissariat du festival a fait appel aux artistes ayant marqué et soutenu ce rendez-vous du jazz depuis ses premières éditions. De même, le 10e anniversaire de Dimajazz, coïncidant avec le cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie, courra sur dix jours au lieu de six habituellement.
Mourad Benhammou et ses «Jazzworkers», déjà présents à la première édition de 2003 de Majazz, l'ancêtre de Dimajazz, auront l'honneur d'inaugurer le spectacle, aux côtés d'autres noms du jazz mondial dont des habitués du festival de Constantine, à l'exemple de «Aka Moon trio» qui fête cette année ses 20 ans de carrière.
Les organisateurs avaient promis de «casser la tirelire pour fêter comme il se doit le 10e Dimajazz et laisser libre cours aux fantasmes musicaux», et pour ce faire, ils se sont offerts un plateau de choix composé de formations «all stars» comme celle de Didier Lockwood, de piano de maître avec Omar Sosa et de gourou africain avec Paco Sery.
La programmation de ce Dimajazz aura son lot de nouveautés avec le père des Steelpan (Tambours symphoniques en acier) Andy Narell, qui a introduit cet instrument dans le jazz ou la star montante du jazz oriental Dhafer Youcef qui sera accompagné sur scène par le guitariste Nguyen Le, et le violoniste algérien Kheireddine M'kachiche, partenaire dans de nombreux projets avec des formations jazz européennes et algériennes.
Un festival off, réservé aux jeunes groupes algériens comme Caméléon ou Algorithme, se tiendra au Palais de la culture Malek-Haddad, parallèlement au festival, prévu au théâtre de Constantine. Dimajazz de Constantine a vu le jour en mars 2003, grâce à l'association Limma, composée de musiciens et d'amateurs de jazz qui avaient organisé en 2000 le festival de musique moderne avant de lancer Limma festival l'année suivante.
Ce n'est qu'en 2007 que le festival s'impose et obtient son institutionnalisation qui débouche sur l'installation d'un commissariat constitué des membres du bureau de l'association et chapeauté par son président Bouzouki Zoner. Devenu officiellement «festival culturel international de jazz de Constantine», sous la tutelle du ministère de la Culture, il conserve néanmoins son appellation originelle «Dimajazz», son label artistique.
Dans le souci d'offrir à la ville des Ponts l'opportunité d'élargir ses horizons musicaux et de diversifier les activités culturelles de la ville, l'association Limma a réussi à donner à «Dimajazz» une notoriété internationale grâce à la régularité de la manifestation, la qualité et la diversité de ses prestations.
Dans le même élan, les promoteurs du festival tentent d'apporter leur contribution à la pédagogie musicale qui fait défaut dans la région, en organisant des master class en Algérie avec la programmation, cette année, de résidences de formation de jazz, à l'attention de musiciens confirmés, où se relayeront plusieurs stars internationales. Bel exemple de persévérance, selon les observateurs, la longévité record de Dimajazz est le fruit du travail des organisateurs qui, chaque année, font face à des «obstacles à tous les niveaux de la préparation» qu'ils assurent de façon autonome.
Capacités d'accueil des infrastructures culturelles de la wilaya, disponibilité des équipements de sonorisation et des instruments de musique, mais surtout moyens (transport, accueil et autre procédure de visas pour les artistes et pour la presse internationale) s'invitent, chaque année, au nombre de difficultés que rencontrent les organisateurs qui se font un point d'honneur de récidiver chaque année contre vents et marées, comme l'attestent les observateurs de la scène culturelle de Constantine.
Selon eux, le parcours de Dimajazz est le témoin type de l'émergence d'une dynamique culturelle citoyenne qui a atteint un grand niveau de maturité en devenant une «quasi référence en matière d'organisation et de communication» avec la mise en ligne, notamment, d'un site Internet à la disposition des festivaliers et des professionnels.
Constantine a ainsi accueilli, dix ans durant, les plus grands jazzmen du monde, à l'instar de Boney fields, Cheick Tidiane Seck ou Philip Catherine qui s'accordent à dire de ce festival qu'il est «admirable tant par sa longévité que par ses promoteurs et leurs objectifs».
Mais l'histoire de ce festival a néanmoins été écrite dans la douleur avec la perte en cours de route de deux membres fondateurs de l'association Limma et du festival, Aziz Djemame, musicien natif de Jijel disparu le 23 juillet 2005, et Adel Merrouche décédé le 9 janvier 2007.
En leur souvenir, leurs camarades promettent de faire «swinguer» Constantine le temps d'un festival. Au plus grand bonheur des amateurs de rythmes jazzy.




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