Le rideau est tombé sur la session culturelle au titre de l'exercice 2016-2017 et à la faveur de la remise des prix aux lauréats de la treizième édition du concours de la meilleur nouvelle qui s'est déroulée ce lundi 3 juillet à l'espace Bachir-Mentouri de l'Etablissement arts et culture de la wilaya d'Alger. Lancé depuis le 25 janvier, et ce, jusqu'au 25 mars de l'année en cours, la compétition de belles lettres se voulait une "chaire" d'expression libre, où il est loisible au citoyen lambda sans distinction d'âge de s'exprimer dans toutes les langues en usage en Algérie. "Le jury composé d'universitaires et de romanciers a eu fort à faire pour élire les six gagnants, dont trois en langue arabe, deux en français et un en tamazight eu égard à l'éventail d'un choix de nouvelles attrayante", a-t-on su de l'écrivaine et poétesse Fouzia Laradi. C'est ainsi que dans l'épreuve de la langue de Molière, notre cons?ur Saliha Aoues du quotidien Horizons a obtenu le premier prix pour sa nouvelle intitulée : "La pensée". S'ensuit l'octroi du deuxième prix pour l'histoire de Djamila et les autres, écrite de la plume de l'inspecteur académique à la retraite, Rahmani Mohamed qui narre le quotidien pas tout le temps rose de la mère, la s?ur, la fille et l'épouse qui demeurent seules faces aux retombées désastreuses du code de l'infamie né de l'univers de la phallocratie. Est-ce à dire que les choses n'ont pas évolué du tout, depuis l'épopée héroïque de Leila et les autres (1977) de Sid Ali Mazif ' Apparemment oui ! Du fait que l'esprit misogyne d'une "redjla" (machisme) mal placée, s'est substitué depuis à l'esprit de tolérance d'hier. À noter le peu d'engouement pour l'écriture en tamazight ! D'où l'octroi de l'unique distinction, à savoir le troisième prix pour l'étudiante-doctorante à l'école de journalisme Yasmina Si Ziani pour son ?uvre, D tamusmi id lsas-iw (le savoir est mon pilier). Pour ce qu'est de la langue arabe, celle-ci s'est taillée la part du lion avec l'octroi du premier prix au Palestinien Zakaria Essiyed Ismaïl pour son ?uvre, Youm El Akhir Fi Madrassate Echouhada (le dernier jour à l'école des martyrs). S'agissant du deuxième prix, celui-ci est revenue à l'artiste-peintre et infographe Asma Mebarki de Bouira pour sa nouvelle intitulée : "Laïssa Melkek" (je ne suis pas ta propriété), alors que le troisième prix a couronné la nouvelle intitulée : "Dikra Mine Tisîine" (un souvenir des années 1990) de l'artiste-peintre Abdi Youcef de Tiaret qu'est aussi scénariste !Louhal Nourreddine
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Posté Le : 05/07/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Louhal Nourreddine
Source : www.liberte-algerie.com