Algérie

Un visa pour l'emploi



Un visa pour l'emploi
Le stand réservé à la rédaction d'El Watan-étudiant au Salon de l'étudiant, qui s'est tenu du 9 au 10 mai au palais de la Culture, a connu une affluence importante.Une occasion pour les lecteurs du journal El Watan d'échanger avec l'équipe rédactionnelle du supplément, d'exprimer leurs attentes et d'affirmer leur soutien, ainsi que leur fidélité au journal. La rédaction tient à remercier ses fidèles lecteurs, ainsi que ses partenaires présents lors de l'événement et vous donne rendez-vous pour la prochaine édition.«Les majors de promotion de la formation professionnelle sont quasiment assurés d'accéder aux postes d'emploi dès la fin leur cursus», assure Hawa Sarah, stagiaire à l'Institut national de la formation professionnelle de Kouba, spécialisé dans les travaux publics.Depuis quelques années, une nouvelle dynamique impulsée dans le secteur booste la formation professionnelle. Des conventions sont en effet signées entre les différents instituts et centres de formation et les grandes entreprises, majoritairement publiques et privées. Cette approche permet en effet aux apprentis d'avoir, au-delà de la pratique au sein de leurs établissements, un exercice réel du métier dans les sociétés.D'ailleurs, à la différence des étudiants de l'enseignement supérieur, les apprenants de la formation professionnelle sont assurés d'avoir accès à des stages pratiques sans trop de difficultés. «Les apprenants de l'INSFP Kouba peuvent désormais bénéficier des stages pratiques grâce à la convention signée entre l'établissement de formation et la société Cosider. Les majors de promotion peuvent également être recrutés par la société après l'obtention de leur diplôme.Une chose qui n'existait auparavant», précise l'étudiante. Malgré les avantages, le secteur de la formation professionnelle reste marginalisé par les jeunes. Le bac et l'accès à l'enseignement supérieur restent ancrés dans l'imaginaire comme la seule voie de la réussite. «La formation professionnelle continue d'être boudée par les jeunes.Et malgré tous les efforts pour l'amélioration de la formation et toutes les possibilités qu'il offre, ce secteur demeure le tonneau des Danaïdes», ajoute la jeune stagiaire. Or, face à la dévalorisation du diplôme universitaire et le manque de débouchés, beaucoup de jeunes diplômés se retrouvent au chômage de longue durée, et la véritable matière grise quitte le pays pour une meilleure formation et un diplôme plus valorisant.




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